PEPIN Louis Hippolyte Amédée
Ses origines
Hippolyte PEPIN est né le 26/09/1886 à Saint Etienne sur Reyssouze au
bourg.
Son père Louis Ferdinand avait 29 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Fanny née SAUNIER avait 33 ans.
Ses parents se sont mariés le 25/10/1883 à Saint Etienne sur Reyssouze.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hippolyte PEPIN mesurait 1.57 m; il avait les cheveux brun et les yeux
roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1896 - Le bourg -
- Marie Louise Eléonore née le 15/02/1884 à Saint Etienne sur Reyssouze;
mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 3/03/1904 avec Louis Alfred
MARCHAND; décédée le 11/08/1964 à Saint Etienne sur Reyssouze.
- Marie Fanny Henriette née le 10/04/1885 à Saint Etienne sur Reyssouze;
mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 2/05/1907 avec Gustave Alphonse
THEVENARD; décédée le 4/12/1972 à Viré (Saône et Loire).
- Marie Thenais Augustine née le 12/02/1888 à Saint Etienne sur Reyssouze;
mariée à Saint Etienne sur Reyssouze le 9/09/1919 avec Jules Henri
Hippolyte MARC.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1906 - Les Teppes d'Allemagne -
Au moment du conseil de révision Hippolyte PEPIN exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 60e RI le 8/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Les Teppes d'Allemagne
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Liste électorale Saint Etienne sur Reyssouze 1914
Hippolyte PEPIN était célibataire.
La guerre
Hippolyte PEPIN est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI (17e compagnie).
Il décède de ses blessures le 6/09/1914 à Roville devant Bayon ( Meurthe
et Moselle).
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Historique du 223e RI |
Le 5 septembre, le lieutenant-colonel BLUZET, avec un groupement de
quatre compagnies du 223e (bataillon JUILLET) et de deux compagnies du
333e , attaque Rehainviller, le bataillon VIDAL tient les tranchées de
Mortagne. L’attaque arrive jusqu’à la Tuilerie, mais ne peut déboucher
en raison des feux d’infanterie très denses partant de la lisière de
Rehainviller. Les pertes sont sévères, trois officiers tués : commandant
JUILLET, lieutenant BOLTZ, sous-lieutenant LENEVEU et le porte-drapeau
mortellement blessé, lieutenant FUMEY. Le drapeau reçoit plusieurs
éclats d’obus.
Plus de deux cents hommes tués, blessés ou disparus.
Du 6 au 9, le Régiment est en troisième ligne entre Blainville et
Mont-sur-Meurthe.
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