GUIGUE Marie Claude Edouard
Ses origines
Edouard GUIGUE est né le 15/04/1885 à Saint Jean sur Reyssouze au hameau
de Varenne.
Son père Pierre Claude avait 50 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Benoite née JANODY avait 39 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Edouard GUIGUE mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1906 - Corcelles -
Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquer sur l'image).
Au moment du conseil de révision Edouard GUIGUE exerçait le métier de
cultivateur à Chavannes sur Reyssouze.
Ses deux parents étaient décédés (son père à 54 ans le 29/07/1889 à
Saint Jean sur Reyssouze; sa mère à 54 ans le 6/02/1901 à Chavannes sur
Reyssouze); son tuteur était Pierre GUIGUE.
On peut penser que son tuteur était son frère ainé
Claude Pierre né le 8/05/1867 et qui résidait à Saint Etienne sur
Reyssouze.
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1906 - Les Plattières -
Liste électorale Saint Etienne sur Reyssouze 1914.
Edouard GUIGUE est incorporé au 23e RI le 6/10/1906.
Il est libéré le 25/09/1908.
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1911 - Curveurs -
Les Curveurs.
Liste électorale Chavannes sur Reyssouze 1914.
Edouard GUIGUE était célibataire.
La guerre
Edouard GUIGUE est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI.
Il est tué à Méhoncourt le 25/08/1914.
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Gerbéviller (54 -
Meurthe-et-Moselle) ossuaire 1.
Extrait historique du 223e RI : Le 223e quitta Bourg, le 6 août, et
fut transporté à Aix-les-Bains où, pendant quinze jours, il fut soumis à
une instruction militaire et à un entraînement intensifs destinés à lui
donner la cohésion nécessaire. Le 19 août, il est enlevé en chemin de
fer et transporté en Lorraine ; il débarque, l’état-major et le 5e
bataillon (VIDAL), à Charmes, le 6e bataillon (LASSAVE), à Damelevières.
Les deux bataillons se rendent par route à
Méhoncourt (13 kilomètres
sud-ouest de Lunéville), où ils arrivent le 21.
Un groupement provisoire affecte le Régiment à la 147e brigade (général
DURUPT). Il reçoit l’ordre de construire des tranchées de part et
d’autre de la route Bayon Lunéville, pour arrêter l’invasion allemande à
la suite de la retraite de Morhange.
Le 24 août, le bataillon LASSAVE occupe les trachées entre Méhoncourt et
Romain, en première ligne ; il est soumis à un violent bombardement qui
ne lui cause que des pertes très légères. Le bataillon VIDAL est en
deuxième ligne.
Le 25 août, au matin, l’ordre d’attaque est donné. Le 223e est en
première ligne, ayant à sa droite le 36e colonial, à sa gauche, il est
en liaison avec la brigade DAUVIN du 16e corps. Pour la conquête de ses
objectifs, les lisières du bois de Clairlieu, il mène pendant toute la
journée un rude combat au sud du village de Méhoncourt ; pendant la
progression, il est soumis à des feux d’enfilade très meurtriers partant
de la station d’Einvaux. Il perd trois officiers tués,
lieutenant-colonel BROUET, sous-lieutenant Pierre GOUJON, député de
l’Ain et sous-lieutenant BALLICIONI, quatorze officiers blessés dont
le capitaine BOUSSARD, qui meurt le lendemain de ses blessures, et six
cents hommes tués, blessés ou disparus.
A la suite de ce combat, l’ennemi se retire sur Lunéville.
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