Saint Etienne / Reyssouze
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VIEUX Jules
















 

 

MONTBARBON Prosper Eugène


Ses origines


Prosper MONTBARBON est né le 27/12/1882 à Saint Etienne sur Reyssouze au hameau de Bellecour.
Son père Jean Louis avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Claudine née BERNARDET avait 28 ans.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Prosper MONTBARBON mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1896 - Bellecour -

 - Jean Louis né le 18/10/1877 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié à Foissiat le 28/11/1901 avec Marie Joséphine Anais COLLET.
 - Claude Marie né le 31/01/1879 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié le 25/01/1907 à Annonay avec Marguerite Mélanie SOGNO.
 - Joseph Félix né le 19/01/1881 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié le 7/10/1910 à Saint Etienne sur Reyssouze avec Marie Céline DESGRANGES; décédé le 29/11/1916 à Saint Etienne sur Reyssouze.
 - Prosper Eugène né le 27/12/1882 à Saint Etienne sur Reyssouze.
 - Jules Elisée né le 23/08/1884 à Saint Etienne sur Reyssouze; décédé le 7/07/1886.
 - Marie Joséphine né le 15/03/1886 à Saint Etienne sur Reyssouze; mariée le 24/11/1905 à Saint Etienne sur Reyssouze avec Pierre Marie SALLET; décédée à Saint Etienne sur Reyssouze le 23/05/1969.
 - Joséphine Elisa née le 20/06/1888 à Saint Etienne sur Reyssouze; décédée le 5/06/1891
 - Joseph Elisée né le 30/09/1891 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié le 25/11/1920 à Saint Jean sur Reyssouze avec Marie Rosalie Lucie PAUGET; décédé le 3/10/1952 à Péronne (Saône et Loire).
 - Hippolyte Alexandre né le 31/08/1893 à Saint Etienne sur Reyssouze; marié le 19/09/1918 à Saint Etienne sur Reyssouze avec Lucie Marie Joséphine GABILLET; décédé le 26/03/1981 à Pont de Veyle.

Au moment du conseil de révision Prosper MONTBARBON  exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 15/11/1903.
Il est mis en congé de réforme temporaire pour rhumatisme articulaire chronique (5/10/1904 - 27/09/1905).
Il est libéré le 18/09/1906.


Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1911 - Le bourg - (Hongreur : Homme qui a la fonction de castrer les chevaux. Le cheval privé de son appareil reproducteur est appelé hongre).

Prosper MONTBARBON était célibataire.


Liste électorale Saint Etienne sur Reyssouze 1914.

 

La guerre

Prosper MONTBARBON est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI (12e compagnie).
Son corps a été retrouvé le 23/09/1914 au bois d'Ormont par des soldats du 133e RI (signalé comme disparu).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale de Saulcy-sur-Meurthe (88 - Vosges) tombe 1092.

Historique du 23e RI.

dont extraits : Le 14 septembre, le Régiment attaque directement le massif d'Ormont ; il atteint sans trop de peine le col des Raids de Robache mais il ne peut en déboucher en raison d'une intense fusillade de front et de flanc qui cause des pertes sévères au 1er bataillon.
Le 16, l'attaque est reprise par le bois de la Bure, en direction de la ferme La Côme ; la progression est pénible et lente; à droite, le 1er bataillon marche vers le col du Chariot à gauche, le 2e bataillon chemine par le ravin des Gouttes, directement sur la ferme La Côme
Le 17, après une lutte rapprochée livrée dans un terrain très difficile le 1er bataillon prend pied au col du Chariot ; le 18, le 2e bataillon atteint la ferme La Côme. Quant au 3e bataillon, après avoir appuyé dans la journée du 18 les progrès du 2e, il vient bivouaquer derrière le 1er bataillon au col du Chariot.
Mais, la résistance de l'ennemi s'accentue de jour en jour ; on sent que l'on est arrivé au contact même des positions sur lesquelles les Allemands ont décidé de tenir à tout prix et les laborieuses attaques prononcées du 19 au 22 septembre seront généralement infructueuses.
Le 19, à 8 heures du matin, le Régiment attaque la position d'Hermanpère en descendant du sommet de l' Ormont par des pentes boisées, rocheuses et très abruptes, qui rendent difficiles la cohésion et les liaisons ; l'attaque est menée, a droite, par le 3e bataillon, qui marche sur le col d'Hermanpère ; à gauche, par le 2e bataillon, qui cherche à tourner les fermes du même nom en prenant pour objectif la lisière sud du bois des Faites. Le 3e bataillon atteint les abords du col, mais s'y heurte à des tranchées vigoureusement défendues. Le 2e bataillon, en butte à des feux de flanc et d'écharpe ne peut pas sérieusement progresser. Le froid et la pluie, l'impossibilité de préparer convenablement les repas, ajoutent leur influence déprimante à celle causée par la violence des bombardements ; il faut s'arrêter et la journée du 20 est uniquement employée à s'organiser sur les positions atteintes.
Et pourtant, le 21 septembre au matin, le 23e attaque encore sur les mêmes objectifs ; mais la troupe est à bout on n'avance pas.
Le 22, le 2e bataillon (commandant de Chassey) tente un dernier effort, au point du jour, pour aborder la lisière du bois des Faîtes ; il se heurte à des tranchées bien garnies et éprouves les pertes les plus cruelles. Le commandant de Chassey tombe mortellement frappé, le commandant de la 7e compagnie (capitaine Bus) est très gravement blessé.
Le bataillon décimé doit refluer vers ses positions de départ (ferme La Côme, lisière nord de la forêt d'Ormont).
Convaincu par tant d'héroïsme déployé en vain que le morceau est vraiment trop dur à enlever, le commandant donne, le 23 septembre, l'ordre de s'organiser sur les positions conquises. C'est la guerre de positions qui commence; on creuse tranchées et abris avec activité ; on organise les barrages d'artillerie ; on repousse avec facilité quelques tentatives ennemies.
Enfin, le 21 octobre, le Régiment est relevé par le 133e, et, pour la première fois depuis le début de la campagne, il est mis au repos, en réserve, dans la région de la Voëvre, Saint-Michel-sur-Meurthe (nord-ouest de Saint-Dié).