SAVERET Narcisse
Le nom de ce poilu est bien gravé sur le monument aux morts :
Narcisse SAVERET est né à Saint Etienne sur Reyssouze le 13/01/1888.
Il a bien participé à la Grande Guerre; il a été gravement blessé mais
il a survécu (décédé en 1947).
En 1931 il est à Trévoux rue de l'Herberie :
Recensement Trévoux 1931
Il est inhumé à Saint Etienne sur Reyssouze :
Carré 3 tombe 63
Ses origines
Narcisse SAVERET est né le 13/01/1888 à Saint Etienne sur Reyssouze au
bourg.
Son père Marie François Ferdinand avait 37 ans et était cantonnier.
Sa mère Marie Constance née GIRAUDON avait 33 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Narcisse SAVERET mesurait 1.60 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Sa vie avant la guerre
Recensement Saint Etienne sur Reyssouze 1896 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Narcisse SAVERET exerçait le métier de
perruquier à Tarare.
Il est ajourné 1 an en 1909 pour faiblesse.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 3/10/1910.
Il est libéré le 1/10/1912.
Fin 1912 il s'installe à Saint Claude au 4 rue du pré.
Narcisse SAVERET se marie le 22/12/1917 à Saint Claude (Jura) avec Anne
Thérèse PERRIER.
La guerre
Narcisse SAVERET est mobilisé le 3/08/1914 au 371e RI.
Il disparait le 8/01/1915 à Burnhaupt; prisonnier à Freibourg; rapatrié
blessé le 13/07/1915.
Extrait historique du 371e : "Le 23 décembre, le 371e en réserve
générale du détachement d'armée des Vosges à Bellemagny est formé à
quatre bataillons par l'adjonction du 3e bataillon du 172e et du 1er
bataillon du 99e territorial. Il participe le 25 décembre à l'offensive
de cette armée vers Aspach-le-Bas. Les 7 et 8 janvier, il enlève par un
combat de nuit, une grande partie du village de Burnhaupt-le-Haut, mais
rejeté par des forces supérieures, il parvient de nouveau le 8 au déclin
du jour à reprendre pied aux lisières du village. Par ordre, il se
replie à la nuit sur ses positions de départ."
Il est proposé pour la réforme le 31/10/1916 pour "ankylose presque
complète de la hanche droite".
Il part en congé illimité le 3/11/1916 et se retire à Saint Etienne sur
Reyssouze.
Il est réformé le 23/01/1917.
Il sera proposé pour une pension temporaire d'invalidité de 70 % en 1940
(Impotence membre inférieur droit; cuisse droite immobilisée en légère
flexion - cicatrice de 28 cm de long sur 3 cm de large - cicatrice
fragile du sternum).
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