PARNET Claude Auguste
Ses origines
Claude Auguste PARNET est né le 14/10/1889 à Pont de Vaux au Grand
Faubourg.
Son père François avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née RAVIER avait 21 ans.
Ses parents se sont mariés le 23/11/1888 à Saint Bénigne; son père était
veuf de Marie Philiberte Mélanie PELLETIER (marié le 20/03/1882 à
Boissey; une fille Marguerite).
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Auguste PARNET mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de vaux 1901 - Grand Faubourg -
Recensement Pont de vaux 1906 - Grand Faubourg -
- Marie Louise née le 16/04/1898 à Pont de Vaux La Guinguette; décédée le
10/02/1976 à Bourg.
- Henri louis né le 9/06/1901 à Pont de Vaux à La Guinguette; marié le
28/11/1925 à Le Villars (Saône et Loire) avec Marie Claudine BILLARD;
divorcé le 7/12/1948 à Lyon.
Au moment du conseil de révision Claude Auguste PARNET exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
Recensement Pont de vaux 1911 - Grand Faubourg -
Fin 1912 il s'installe à Montbéliard dans le Doubs chez CHENEVIERE rue
du Port.
Il était célibataire.
La guerre
Claude Auguste PARNET est mobilisé le 2/08/1914 au 55e bataillon de
chasseurs à pied (8e compagnie).
Il est tué le 7/09/1914 à Vincy Manoeuvre.
L'acte de décès (Pont de Vaux année 1916 n° 54) donne comme lieu et date
: Douy la Ramée le 7/09/1914 à 11 h par éclat d'obus.
Douy la Ramée est à l'ouest de Vincy Manoeuvre.
|
Historique du 55e bataillon de chasseurs à pied. |
dont détail : Le 29 août le Bataillon
est engagé toute la matinée entre Proyart et Bray sur Somme et y résiste
à des forces infiniment supérieures auxquelles il inflige de grosses
pertes ; il ne cède ensuite le terrain que pied à pied.
Pendant les jours qui suivent, la 6e Armée se replie pour se préparer à
l'offensive générale qui sera reprise au début de septembre. Les marches
ont lieu jour et nuit et la fatigue esf excessive, mais le Bataillon
dont la solidité n'a pas été entamée conserve le plus grand ordre et
donne l'exemple d'une discipline parfaite.
Le 3 septembre le mouvement de repli est achevé et le 6 s'engage la
Bataille de la Marne qui s'achèvera au bout de cinq jours de lutte par
une victoire incontestable. Le Bataillon y prend part les 6, 7 et 8
septembre ; le 8 septembre pour se porter à l'attaque de
Vincy-NJanœuvre, il se déploie et progresse avec autant de précision
qu'à l'exercice.
Le 12 septembre le Bataillon arrive sur
l'Aisne.
|