BILLIOUD Michel Paul
Le nom de famille est orthographié de façon différente : BILLIOUD
sur les documents administratifs (acte de naissance, fiche
matricule ...) et BILLOUD sur le monument aux morts. |
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Ses origines
Michel Paul BILLIOUD est né le 20/09/1891 à Bagé la Ville.
Son père Michel Horace avait 36 ans et était médecin.
Sa mère Marie Antoinette née BRONDEL avait 29 ans.
Michel Paul, Michel Paul et Théodore Benoit BILLIOUD étaient frères.
Leur nom figure également sur le monument aux morts de Bagé le Châtel.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Michel Paul BILLIOUD mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 5 : bachelier, licencié ...
Sa vie avant la guerre
Recensement Bagé la Ville 1896 - Reponet -
Recensement Bagé la Ville 1901 - Reponet -
- Alexandre Joseph né le 1/08/1888 à Grièges; a effectué toute la
guerre; après guerre a vécu à Marseille; marié à Marseille le 24/08/1917
avec Jeanne MONIER; décédé à Marseille le 7/03/1963.
- Antoine Alexandre né le 2/07/1893 à Bagé la Ville; ingénieur chimiste; a
effectué toute la guerre; après guerre a vécu dans les région d'Epinal
de Rouen et de Troyes; décédé le 14/03/1927 à Troyes.
- Marie Noémie née le 1/01/1897 à Bagé la Ville; mariée à Bagé la Ville le
22/04/1924 avec Léon Joseph François ROY; décédée le 3/10/1982 à
Seyssuel (38).
Recensement Bagé la Ville 1906 - Reponet -
Au moment du conseil de révision Michel Paul BILLIOUD était étudiant à
Lille.
Il est incorporé à compter du 8/10/1912 au 5e régiment d'artillerie de
campagne.
Il est nommé brigadier le 21/04/1913 et maréchal des logis le 9/10/1913.
La guerre
Michel Paul BILLIOUD est cité à l'ordre du régiment le 25/09/1914 : "Le
personnel de la batterie ayant été mis momentanément à l'abri du
bombardement et allé relever sous des feux violents d'infanterie et
d'artillerie de nombreux blessés auxquels il a donné les premiers
soins."
Il décède le 16/06/1915 à Noeux les Mines.
Il est cité le 16/06/1915 : "Un obus étant tombé sur un caisson de sa
pièce pendant qu'il commandait le feu; a eu la jambe coupée et a été
enseveli; a donné pendant qu'on cherchait à le dégager un très bel
exemple de courage et de sang froid; est mort après de ses blessures."
Il était affecté à la 2e batterie.
Il est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de Noeux les
Mines (62 - Pas-de-Calais) Tombe 177.
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Historique du 5e régiment d'artillerie de campagne. |
Dans la période du 20 au 25 mai, les batteries coopèrent
à un certain nombre d'attaques du côté des Ouvrages Blancs, du
Bois-Carré (430 et 48e divisions). Le colonel Picheral prend le
commandement de l'artillerie de la division, en remplacement du colonel
Chauvin.
En juin, les deux artilleries continuent à se montrer
très actives et le 16, à 12 h. 15, les batteries appuient de nouvelles
attaques dans la région des Ouvrages Blancs et des tranchées au sud.
Notre infanterie qui, d'un magnifique élan, avait atteint ces objectifs,
ne peut s'y maintenir. Les batteries du 1er groupe qui, quelques jours
auparavant, étaient venues relever les batteries du 20e, près du passage
à niveau de Bully Grenay (non loin de la fosse n° 11) eurent beaucoup à
souffrir du tir de l'artillerie ennemie.
Elles subissent courageusement de violents bombardements
qui leur causent des pertes sensibles. Mais il ne leur est plus possible
de rester sur ces nouveaux emplacements, constamment et violemment
bombardés. Elles reprennent leur ancienne position près du cimetière
d'Aix-Noulette, conservant la même mission normale de protection des
troupes occupant les abords des Ouvrages Blancs.
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