DAUJAT Benoit
André
Ses origines
André DAUJAT est né le 3/05/1896 à
Bagé la Ville aux Teppes de Biches.
Son père Pierre avait 32 ans et était
débitant sabotier.
Sa mère Elisa née FERRY avait 30 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des
militaires au moment du service militaire mais notait une description
de chaque homme.
André DAUJAT mesurait 1.73m; il avait les cheveux blond et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est
classé 3 : sait lire écrire et compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède le27/01/1901; son
père se remarie le 26/08/1901 avec Marie
Denise GUICHARD.
Recensement
Bagé la Ville 1906 - Teppes de biches -
Recensement
Bagé la Ville 1911 - Le bourg - (André DAUJAT est
employé chez Alexandre BUIRON)
Recensement
Bagé la Ville 1911 - Teppes de biches -
- Benoit
Joseph André né le 12/05/1890 à
Bagé la Ville; marié le 24/01/1921 à
Bagé la Ville avec Marie Reine
BONNAMOUR; décédé le
25/09/1954 à Bagé le Châtel.
- Paul
Claudius né le 29/06/1902 au hameau de Teppes de Biches
(mère : Marie Denise GUICHARD); marié
à Boz le 10/06/1925 avec Emma Louise RENOUD LYAT;
remarié le 29/06/1933 à Dommartin avec
Angèle Fernande SERVIGNAT;
décédé le 25/02/1984 à
Jonzac (17)
-
Marguerite Hélène née le 22/09/1909 au
hameau de Teppes de Biches (mère marie Denise
GUICHARD; mariée le 9/05/1931 à Bagé
la Ville avec Francisue Alphonse BONHOMME.
Au moment du conseil de révision André DAUJAT
exerçait le métier de boulanger.
La guerre
André DAUJAT est incorporé le 9/04/1915 au 44e
régiment d'infanterie.
Il est cité à l'ordre du régiment le
7/10/1916 : "Toujours volontaire pour toutes les missions; dans la nuit
du 12au 13/09/1916 a participé à la prise d'une
patrouille allemande comprenant un feldwebel et deux hommes."
Il est tué le 17/04/1917 au Godat dans la Marne.
Il est cté à l'ordre du régiment le
30/04/1917 :"Soldatbrave et courageux a fait preuve de beaucoup
d'entrain à l'attaue du 16/04/1917; grièvement
blessé en sautant dans les tranchées ennemies."
Croix de guerre avec deux étoiles de bronze.
Il est inhumé le 1/09/1917 à 400m à
l'est du chateau du Godat au nord de la route Le Godat - Aguilcourt
commune de Lauroy (Marne).
Son corps a été inumé à la nécropole
nationale La maison bleue Cormicy (51
- Marne) tombe 605.
|
Historiue
du 44e R I |
|
La
Ferme du Godat lors de l'attaque du 16 avril 1917 |
Après
une période d'instruc tion au camp de Mailly, la division
est
amenée dans la région nord-ouest de Reims.
Dans
la nuit du 15 au 16 avril 1917, le 44e occupe les parallèles
de départ du secteur du Godat
qu'il a organisées en vue de l'offensive. Il est
à l'aile gauche de la 14e division, qui a pour mission de
s'emparer du fort de Brimont en le contournant par le nord.
Son
objectif final est la grande route de Reims à
Neufchâtel, à 7 kilomètres du point de
départ. Il est défendu par une
première position étayée de points
d'appui solides, par trois
positions
intermédiaires et des bois organisés ; plus de
deux ans d'immobilité ont permis à l'ennemi de
pousser jusqu'à la perfection ses lignes de
défense, qu'une artillerie nombreuse a encore
récemment renforcées.
Le
16 avril, à 6 heures, le régiment, d'un seul
bond, sort des places d'armes et monte à l'assaut.
Le
lieutenant-colonel NIÉGER est, peu après,
grièvement blessé sur la deuxième
ligne allemande. Le commandant DE PÉLACOT prend alors le
commandement.
A
peine le bataillon de tête a-t-il enlevé la
première position du Bois-en-Potence où son chef,
le commandant VERGNE, trouve la mort, que les deux autres bataillons le
dépassent.
Le
bataillon DUBIN, à gauche, s'empare d'une partie du
Bois-Séchamp, mais il est obligé de stopper, le
mont Spin restant toujours aux mains de l'ennemi. Il résiste
là, toute la journée, à de furieuses
contre-attaques et, sous le martèlement de l'artillerie
ennemie, s'accroche au terrain dont il ne cède pas un pouce.
Le
2e bataillon progresse vigoureusement à droite, constamment
en avance sur l'horaire prévu. Sous les ordres du capitaine
ARLABOSSE, il enlève successivement la partie sud du
Champ-du-Seigneur, une ligne de tranchées
intermédiaires, la voie ferrée de Reims
à Laon et, avec quelques éléments du
bataillon DUBIN qui opèrent en liaison avec lui, il aborde
les bois de la Grande-Tournière et de la
Grande-Navière ; il s'en empare en même temps que
des batteries allemandes encore en action.
Mais
la situation est critique. Cette progression rapide de 4
kilomètres laisse le flanc gauche découvert.
Pendant que le bataillon ARLABOSSE s'organise hâtivement, le
bataillon VERGNE qui, malgré de lourdes pertes, a
formé quelques groupes de combat, tente, avec des effectifs
valeureux mais bien faibles, de boucher ce trou de 4
kilomètres et de se relier avec le bataillon DUBIN.
Une
forte contre-attaque ennemie se déclanche, un
léger mouvement de repli est prescrit pour permettre
à la division de se rallier et d'offrir une meilleure
résistance. Sur cette nouvelle position, le
régiment éprouvé s'installe, soutient
vigoureusement le combat pendant plusieurs jours, et enraye la
poussée de l'ennemi.
La
journée du 16 avril donne au régiment 550
prisonniers, dont 1 chef de bataillon et 8 officiers, plus de 30
mitrailleuses, un grand nombre d'engins de tranchées et 5
batteries
d'artillerie
de divers calibres.
Le
19 avril, le lieutenant-colonel REY prend le commandement du
régiment.
Ferme
disparue, située entre Cormicy et Loivre, sur le canal de
l’Aisne à la Marne (aujourd’hui
à quelques mètres de l’A26),
près de l’écluse du même nom.
Today Deal $50 Off : https://goo.gl/efW8Ef
Ferme du Godat : ferme disparue, située entre
Cormicy et Loivre, sur le canal de l’Aisne à la
Marne (aujourd’hui à quelques mètres de
l’A26), près de l’écluse du
même nom.
Ferme
disparue, située entre Cormicy et Loivre, sur le canal de
l’Aisne à la Marne (aujourd’hui
à quelques mètres de l’A26),
près de l’écluse du même nom.
Today Deal $50 Off : https://goo.gl/efW8Ef
|