Bagé la Ville
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DREVET Joseph


Ses origines

Joseph DREVET est né le 14/12/1881 à Bagé la Ville au hameau d'Onjard.
Son père Benoit avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Reine née RENEBON avait 37 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph DREVET mesurait 1.59 m; il avait les cheveux châtain et les yeux gris.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1891 - Onjard - ( Son père est devenu veuf et s'est remarié).

 - François Théodore né le 25/05/1890 à Bagé la Ville; fils de Florentine DREVET; a pris le nom de RION le 5/01/1911; marié le 15/12/1919 à Crottet avec Marie Amélie DESMARIS; décédé le 11/08/191 au Puy.

Au moment du conseil de révision Joseph DREVET exerçait le métier de cultivateur.
Il était pupille de l'assistance publique de l'Ain car son père et sa mère étaient décédés.
Il est incorporé au 60e RI à compter du 15/11/1902.
Il se rengage pour 2 ans le 3/01/1905 au titre du 8e d'infanterie coloniale.
Il passe au 11e colonial le 1/3/1905.
Il se rengage pour 3 ans à terme fixe à Saigon le 21/01/1907 à compter du 1/10/1907.
Il passe au 22e colonial le 24/07/1908.
Il se rengage plusieurs fois et passe au 11e régiment d'infanterie coloniale le 30/11/1910.
Il a servi en Cochinchine et au Cambodge.

La guerre


Joseph DREVET passe au 34e régiment d'infanterie coloniale le 4/12/1914.
Il est nommé caporal le 25/03/1915.
Il est blessé au bois le Prêtre** le 8/07/1915.
Il décède de ses blessures à Pont à Mousson le 9/07/1915 .
Il est cité à l'ordre du régiment le 28/07/1915 : "Gradé plein de calme et de sang froid; a reçu des blessures multiples le 8/07 en se portant délibérément en avant à la tête de son groupe.
Il est inhumé au Carré militaire du cimetière communal de Pont-à-Mousson (54 - Meurthe-et-Moselle) Tombe 45.

Historique du 34e régiment d'infanterie coloniale.

**Les combats du Bois-le-Prêtre (« Priesterwald » pour les Allemands) se sont déroulés de septembre 1914 à juillet 1915 dans un massif forestier situé sur la commune de Montauville à quelques kilomètres à l'Ouest de Pont-à-Mousson (Meurthe-et-Moselle, France). Les combats de Bois-le-Prêtre entrent dans le contexte de la Course à la mer, dernière étape de la guerre de mouvement sur le front occidental du début de la Première Guerre mondiale.



 

Le 1er juillet, le 34e Colonial commence son séjour au Bois le Prêtre, par l'occupation du sous-secteur de l'Eperon à l'Est de Fey-en-Haye, le Régiment à un bataillon en première ligne et un bataillon en réserve aux abris de Joncfontaine dans la forêt de Puvenelle. Il se trouve dès son arrivée soumis à un bombardement très violent qui n'est que le prélude de l'attaque allemande du 4.
Le 3 juillet, le 2e bataillon (capitaine DEFONTAINE), tient la première position ; la journée est particulièrement dure, le bombardement de la deuxième ligne est tel, que celle-ci est évacuée et que sa garnison renforce la première ligne que sa proximité des lignes allemandes préserve dans une certaine mesure des tirs d'artillerie lourde. Le bataillon a déjà perdu 130 hommes quand les fantassins ennemis sortent de leurs tranchées, le 4 au matin.
Pendant toute la journée du 4, dans une série de combats partiels, les éléments du 2e bataillon s'opposent à là marche en avant de l'ennemi ; de fréquentes contre-attaques à la baïonnette et à la grenade enrayent les progrès de l'adversaire sans toutefois l'empêcher de prendre pied dans nos tranchées où s'engage une terrible lutte à la grenade. Il en est de même au Sous-secteur du Quart en réserve à droite, du Sous-secteur de l'Eperon. A 19 heures, le 2c Bataillon, qui a perdu 444 hommes -et presque tous ses officiers, est relevé par le 1er Bataillon (Commandant HUGON), auquel sont adjointes deux compagnies du 36e Colonial venues en renfort dans l'après-midi.
Le Commandant du 1er Bataillon s'organise le 4 et le 5, et constitue, à hauteur du Polygone, deux lignes de défense.
Le 6, à 0 h. 40, les Allemands attaquent les sous-secteurs de l'Eperon et du Quart en réserve ; ils sont repoussés et une contre-attaque fait gagner au 1er Bataillon 200 mètres de tranchées.
Nous progressons encore quelque peu pendant la journée du 6, mais le manque de grenades ne permet pas de continuer.
Une attaque, montée pour le 7, est prévenue par une attaque allemande, à 11 h. 30, les Allemands attaquent en masse à la grenade nos premières lignes ; ils sont repoussés et leur retraite nous permet une légère avance, deux autres contre-attaques ont le même résultat.
Le 8. dans l'après-midi, une attaque simultanée du Bataillon du 34e Colonial et du 353e de ligne qui défend le sous-secteur du Quart en réserve, assure une liaison efficace entre les deux unités par la conquête d'un élément de tranchée que les Allemands occupaient toujours entre elles. En deux jours, le 1er Bataillon a résisté à toutes les attaques et repris à !'ennemi 700 mètres de tranchées au Nord du Polygone ; il est relevé dans la nuit du 8 au 9 juillet et rejoint à Villiers en Haye, le 2e Bataillon qui y était cantonné depuis le 5. La lutte, dans le sous-secteur de l'Eperon, a coûté au 34e colonial: 11 officiers et 589 hommes tués, blessés ou disparus.