CHARPIGNY Louis Hippolyte
Jean Marie
Ses origines
Hyppolyte CHARPIGNY est né le 25/04/1882 à Bagé la Ville au hameau de
Bordas.
Son père Jean Marie avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née TORTILLER avait 24 ans.
Félix, Louis Hippolyte et Pierre Benoit CHARPIGNY étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Hippolyte CHARPIGNY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Bagé la Ville 1901 - Champvent -
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Benoite née le 11/03/1880; mariée le 15/12/1899 avec Jean Baptiste
CHATELET ( dont un fils
Marius)
- Emile Célestin né le 22/04/1884; marié le 23/09/1908 à Bagé la Ville
avec Marie Joséphine LAURENT; a participé à la guerre de 14 - 18; blessé
par balle à la joue gauche le 9/10/1915 à Reillon; décédé le 24/10/1969
à Saint Paul de Varax.
Au moment du conseil de révision Hyppolyte CHARPIGNY exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 23e RI à compter du 15/11/1903.
Il est libéré le 18/09/1906.
Recensement Bagé la Ville 1911 - Bordas -
Recensement Bagé la Ville 1911 - L'aval - (Hippolyte CHARPIGNY est
domestique chez Jean Marie PERRET)
Hippolyte CHARPIGNY se marie le 18/01/1912 à Dommartin avec Marie
Adèle BERTHELET née à Dommartin le 22/04/1893.
Marie Adèle BERTHELET se remariera à Jayat le 25/07/1919 avec Marie
Eugène Alphonse FAVRE, né le 27 août 1896; elle décède le 20/01/1983 à
Viriat.
Liste électorale Bagé la Ville 1914
La guerre
Hippolyte CHARPIGNY est mobilisé le 11/08/1914 au 23e RI.
Il est tué le 26/08/1916 en avant de Curlu (Somme).
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Historique du 23e RI |
Une telle préparation à l'attaque permettait les espoirs de succès
les plus légitimes ; mais le soir du 25, le Régiment reçoit l'ordre de
changer de secteur d'attaque. Il va occuper la position tenue plus au
nord par les 12e et 52e bataillons de chasseurs.
Cette position qui faisait face aux défenses allemandes du
bois de Hem est occupée
par les 1er et 2e bataillons en première ligne, le 3e bataillon est
maintenu en réserve de brigade.
La même tâche d'organisation et de préparation de l'attaque est reprise
sous des bombardements de plus en plus violents (12 tues, 31 Blessés, du
26 au 30 juillet). L'esprit offensif des 1°'' et 2e bataillons est le
même que celui du 3e ; chaque nuit, des reconnaissances d'officiers sont
poussées en avant de nos lignes : elles constatent la puissance des
organisations adverses et ramènent quelques prisonniers.
Cependant la préparation de l'attaque se poursuit difficilement, en
raison de la puissance de feu de l'artillerie ennemie et de
l'impossibilité ou l'on se trouve de distinguer nettement et par suite,
de battre efficacement les objectifs.
Aussi, l'attaque primitivement prévue pour 1e 26 juillet, doit-elle être
remise jusqu'au 30 ; le 23e opérant droit devant lui, reçoit mission
d'enlever la portion des trois positions ennemies successives qui lui
font face. Le terrain séparant la position de départ, de l'objectif
final est très accidenté, il se compose essentiellement d'un ravin
profond (ravin du Tortillard) orienté d'abord 0.-E., puis N.-O.-S.-E.
Les pentes ouest de ce ravin, dont le bord se trouve à environ 200
mètres de nos positions de départ, sont très abruptes et faciles à
défendre, les pentes est sont douces, régulières, offrant des champs de
tir très profonds et permettant des feux étagés sur le flanc ouest du
ravin. En définitive, l'ennemi dispose d'une position formidable,
permettant des concentrations de feu, de puissants flanquements, une
utilisation facile de la contre-pente. En outre, un brouillard très
dense noie tout le ravin et les plateaux avoisinants, dissimulant les
obstacles, les passages et les objectifs, transformant le combat en une
véritable opération de nuit dans une zone bien repérée par l'ennemi.
A 5 h. 45, l'attaque débouche avec le plus bel élan sous un violent tir
de barrage.
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