Bagé la Ville
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PACCOUD Aristide Claude François


Ses origines


Aristide PACCOUD est né le 13/08/1895 à Dommartin.
Son père François avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née MARGUIN avait 18 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Aristide PACCOUD mesurait 1.66 m; il avait les cheveux noir et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1911 - Paillardières -
 
 - Claude Joseph Alfred né le 19/10/1897 à Dommartin; marié à Paris (18e) le 24/09/1923 avec Simone Geneviève LEVEAU; décédé à Paris (14r) le 9/01/1961.
 - Francis Marcel né le 14/02/1901 à Bagé la Ville; marie à Auboué (Meurthe et Moselle) le 23/04/1927 avec Marie Françoise GOY; décédé à Briey (54) le 14/05/1982.
 - Isidore Jean né le 22/05/1903 aux Paillardières; marié à Dommartin le 27/11/1931 avec Marie MARGUIN; décédé le 28/08/1964 à Villars les Dombes.
 - Françoise née le 7/07/1905 à Bagé la Ville aux Paillardières; mariée à Dommartin le 8/06/1928 avec Pierre Marie Julien DESPLANCHE; remariée le 6/11/1933 avec Félix GONNET; décédée le 4/06/1984 à Laiz.
 - Julie née le 26/06/1908 aux Paillardières; mariée à Dommartin le 29/12/1927 avec Joseph Marius Antoine PEULET.



Au moment du conseil de révision Aristide PACCOUD exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre

Aristide PACCOUD est incorporé à compter du 16/12/1914 au 133e RI.
Il passe au 146e RI le 4/06/1915.
Il est tué le 25/09/1915 au combat de Beauséjour (Marne).

Historique du 146e RI

dont extraits : 25 septembre, 9h15 – L’attaque part merveilleusement. Le régiment en quatre vagues, ses trois bataillons en ligne, s’élance sur son objectif : le bois de la Demi-Lune.
Bientôt, le 2e bataillon, gêné par le tir de notre artillerie, appuie sur gauche et entraine dans cette déviation le 1er bataillon qui est à sa droite.
A 10h30, les 2e et 3e bataillons s’emparent de Maisons-en-Champagne ; mais le 2e désorganisé par la lutte, reflue jusqu’à la route de Cernay. Le commandant Faveris est grièvement blessé.
Le 1er bataillon gagne péniblement du terrain. Pris sous les feux de flanc venant de la Main de Massiges; il s'infléchit à gauche. Divers éléments du régiment avec lesquels se trouve le lieutenant-colonel sont arrêtés devant la tranchée dite des 500. Cette tranchée finit par être prise à revers et, à 18 heures, 180 à 200 Allemands en sortent et se rendent.
L'attaque a été rude et sanglante. Les unités sont désunies. A 20h 30, la situation est la suivante : Au centre, le 3e bataillon du 156e (commandant Debains). A droite, un petit groupement du 1er bataillon sous les ordres du lieutenant Naura. A gauche, un groupement de la 5e compagnie et de diverses autres compagnies sous les ordres du lieutenant Guillin. A la droite du régiment, une brigade du 16e C.A. a comblé le vide qui s'était produit entre le 146e et le corps d'armée colonial. A gauche le 153e .
On a peu de renseignements sur la situation. Le commandant du Saillant serait tué; le commandant Pompey blessé, les commandants de compagnie sont presque tous hors de combat. Les pertes s'élèvent à 25 officiers et 528 hommes.
On procède à une organisation rapide. Pendant la nuit, les commandants Pinta et de Lucey arrivent et prennent respectivement le commandement des 2e et 3e bataillons. L'attaque de l'ouvrage de la Défaite doit avoir lieu dans la journée du 26.


Fondé en 1825, à l'origine simple ferme située le long chemin reliant Minaucourt à Mesnil-les-Hurlus, le village de Beauséjour est pris dans la tourmente de la Première Guerre mondiale et ses habitants sont évacués le 2 septembre 1914.
Il est le théâtre de combats meurtriers après l'arrêt de la retraite de la Marne le 14 septembre 1914, les Allemands campant sur une ligne comprenant Beau-Séjour. Les soldats français essayeront de reprendre la ferme mais les Allemands avaient organisé et fortifié un lacis de tranchées sur la hauteur, à 1500 mètres au nord de celle-ci. Cette position formidablement protégée, à laquelle se heurteront les marsouins et fantassins tout au long du premier trimestre de 1915, sera baptisée « Fortin de Beauséjour ». Ce bastion sera pris et repris 7 fois entre mi-février et mi-mars 1915. Il y règne une incessante guerre de mines souterraines et d'assauts à la baïonnette, particulièrement meurtriers.
Il faudra attendre la grande offensive française de Champagne du 25 septembre 1915 pour que le secteur et la position du « Fortin de Beauséjour » soient enfin dégagés.
Le hameau n'a pas été reconstruit après la guerre. (wikipedia.org)