LACOUR Pierre
Ses origines
Pierre LACOUR est né le 21/06/1894 à Bagé la Ville au hameau de la
Chanéaz.
Son père Pierre avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née FERRAND avait 27 ans.
Hippolyte et Pierre LACOUR étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre LACOUR mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Sa mère décède le 5/11/1900 à l'age de 33 ans.
Son père se remarie le 14/08/1901 avec Jeanne Marie Claudine BOURRET née
le 10/04/1877 à Bagé la Ville.
Recensement Bagé la Ville 1906 - La Chanéaz -
- Marie Joséphine née le 20/04/1892 au hameau de la Chanéaz; mariée le
8/01/1920 à Bagé la Ville avec Claude Pierre François GERET.
- Lucie Antonine née le 17/10/1902 (mère Jeanne Marie BOURRET) au hameau
de la Chanéaz; mariée à Bagé la Ville le 9/02/1925 avec Marius Hippolyte
BAUCLIER; décédée le 14/02/1986 à Macon.
Recensement Bagé la Ville 1911 - La Chanéaz -
- Hortense Claudia (demi-sœur) née le 1/05/197 née au hameau de la
Chanéaz; mariée à Bagé la Ville le 19/05/1927 avec Louis Benoit
Hippolyte BOBILLON.
- Alice Joséphine (demi-sœur) née le 7/08/1908 au hameau de la Chanéaz;
mariée le 22/02/1927 avec François Hippolyte BERTHELET; décédée le
30/07/1987 à Pont de Veyle.
Au moment du conseil de révision Pierre LACOUR exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Pierre LACOUR est incorporé le 1/09/1914 au 60e RI.
Il passe au 32e RI le 14/01/1915, au 60e RI le 14/09/1915, au 15e RI le
9/01/1916 puis au 342e RI le 6/02/1917.
Il est tué le 8/03/1917 aux environs de Verdun (Cote 304).
Il sera transféré au cimetière militaire du bois de Béthelainville
(Verdun) le 6/12/1921 tombe 397.
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342e régiment d'infanterie |
dont détails :
Le 28 janvier à 14 heures, deux bataillons essayèrent sans plus de
succès de reconquérir le sommet de la
Côte 304, notre
préparation, insuffisante et mal réglée, ne leur permit pas d'avoir
raison de la résistance acharnée des grenadiers ennemis que soutenaient
d'excellents barrages d'artillerie. Force donc fut d'en rester là pour
le moment, et le 30 janvier, le 342e était enlevé de la Côte 304.
Le 6e Bataillon alla au repos à Jouy-en-Argonne et le 5e partit se
refaire à Ville-sur-Cousances avec la presque totalité du dépôt
divisionnaire.
Le 16 février, le 6e Bataillon (Capitaine de la BROSSE) prend de nouveau
le secteur de 304 et, jusqu'au 13 mars, les deux bataillons alternent
entres les premières lignes et Jouy-en-Argonne, tandis que tous les
mitrailleurs restent en ligne. Durant un mois, les positions
s'organisent malgré la neige, la pluie et la boue ; ordinairement calme,
l'artillerie ennemie a parfois des reprises d'une rare violence qui
bouleversent nos tranchées encore mal approfondies.
Le 5 mars, la 21e Compagnie repousse un coup de main ennemi. Le 8 mars,
le Bataillon THIÉBAUD est relevé et va à Jouy-en-Argonne, puis à
Nixéville ; le 13, c'est le tour du 6e Bataillon qui va aux
Clairs-Chênes, puis à Osches.
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