Bagé la Ville
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FONTAINE Jean Marie Joseph


Ses origines



Jean Marie FONTAINE est né le 9/07/1894 à Bagé la Ville au hameau de Loèze.
Son père Claude Marie avait 30 ans et était cultivateur.
Sa mère Joséphine née NILLON avait 20 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie FONTAINE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1901 - Loèze -

 - Marie Thérèse née le 8/02/1897.
 - Claudine Esther née le 26/06/1898 à Bagé la Ville au hameau de Loèze; mariée le 18/12/1920 à Bagé la Ville avec Louis Jean Marie QUIVET; décédée le 29/04/1974 à Ozan.
 - Jean Claude né le 1/07/1901 au hameau de Loèze; décédé à Manziat le 7/02/1961.
 - Julie Maria née le 5/12/1904 au hameau de Loèze; décédée à Manziat le 24/02/1968.


En 1911 la famille habite le hameau de Terres Blanches.



Au moment du conseil de révision Jean Marie FONTAINE exerçait le métier de cultivateur.
 

La guerre

Jean Marie FONTAINE est incorporé le 1/09/1914 au 10e bataillon de chasseurs à pied.
Il est fait prisonnier à Celle le 3/03/1915 au combat de Notre Dame de Lorette.
Il décède le 5/12/1918 au Lazaret de Sprottau en Silésie (au Sud-est de Francfort sur l'Oder).
Il est inhumé au cimetière du camp tombe n° 56.

Historique du 10e bataillon de chasseurs à pied
Vidéo sur le camp de Sprottau

Extraits de forum pages14-18.mesdiscussions.net : "Il contenait environ 12000 prisonniers (français, russes, anglais, italiens) dont de nombreux civils, 3200 P G en Kommando. 
Le Lazarett servait effectivement de centre de désinfection des tuberculeux (tuberkulose Lazarett) 
Le responsable, colonel baron Von Wacholtz était connu pour voler les colis à destination des P G et il cachait les tuberculeux (environ 350) lors des visites des neutres.

Extraits de l'historique du 10e BCP

C'est dans ces conditions que le bataillon, sous les ordres du commandant Faury, prend le « secteur» le 21 décembre.
Durant cette période d'efforts quotidiens, il n'est "pas de journée qui n'ait eu son partage de difficultés, de' labeur, de patient héroïsme. Les contre-attaques de janvier, en coopération avec le 3e BCP., comptent parmi les plus rudes de ces journées. La 1re compagnie y gagne une citation à l'ordre du bataillon. Mais ce fut bien autre chose encore lorsque le 3 mars au matin, après une explosion de mines, l'ennemi se précipite sur nos positions bouleversées. La première surprise passée, on se ressaisit. Les mitrailleuses des caporaux Rebourgeon et Vaillant tirèrent jusqu'au dernier instant. Le sous-lieutenant Merlin, après avoir assuré la retraite de ses hommes, se fit tuer sur place. Avec une égale vaillance, le lieutenant Faucon mourut à son poste.
Mais déjà de petits groupes se préparaient à la contre-attaque. A la tète de l'un d'eux, le sous-lieutenant Léonard tombait bravement et les grenadiers de la 3e forçaient l'ennemi à céder le pas, gagnant là une belle citation à l'ordre du C. A. pour une compagnie.
Dès le soir même, une contre-attaque générale est organisée; elle se heurte aussitôt à un feu meurtrier; force est de remettre au lendemain.