Bagé la Ville
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DESMARIS Jean Marie


Ses origines

Jean Marie DESMARIS est né le 1/04/1896 à Bagé la Ville au hameau de Sulignat.
Son père Jean François avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Jeanne Marie née PACCAUD avait 24 ans.

 
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie DESMARIS mesurait  1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1911 - Sulignat -

 - Marie Joséphine née le 29/10/1892 au hameau de Sulignat; mariée le 28/11/1912 à Bagé la Ville avec Jean Marie PEULET; décédée à Macon le 12/11/1987.
 - Claudius né le 23/02/1894 au hameau de Sulignat; marié à bagé la Ville le 28/11/1929 avec Marie PERDRIX; décédé à Macon le 15/02/1981.

Au moment du conseil de révision Jean Marie DESMARIS exerçait le métier de cultivateur.

 

La guerre

Jean Marie DESMARIS est incorporé le 9/04/1915 au 44e régiment d'infanterie.
Il pâsse au 132e régiment d'infanterie le 3/07/1916 (10e compagnie).
Il est blessé le 16/04/1917.
Il décède de ses blessures le 17/04/1917 à l'ambulance 18/6 à Braine (Aisne).
Il est inhumé à la Nécropole nationale Soupir 2 (02 - Aisne) Tombe 1460.


 132e régiment d'infanterie

dont extraits :
Une période d’instruction recommence du 10 décembre au 13 avril, pendant laquelle les 3 bataillons reçoivent la mission de travailler à l’organisation de la défense de l’Oise vers Pontpoint et sur l’Aisne. Ils y mettent tout leur zèle, et, malgré les fatigues de travaux pénibles, sont prêts à participer à l’attaque du Chemin des Dames le 16 avril 1917.
Le 16 avril, le 132e doit attaquer de la ferme de Metz** en direction de la ferme Froidmont .
Le départ pour l’assaut, le 16 à 6 heures, offre un admirable spectacle.
En première ligne, le 2e bataillon à droite, le 3e bataillon à gauche, en réserve le 1er bataillon.
Les vagues sortent dans un ordre parfait avec le même calme qu’à la manœuvre. Mais après le franchissement de la tranchée d’Orsova, première ligne allemande, à 6 heures 10 un crépitement de mitrailleuses part de toutes les directions.
Les mitrailleuses ennemies, que n’avaient pas fait taire notre artillerie, accomplissent leur terrible œuvre de mort.
Le 2e bataillon est entièrement décimé, le Chef de bataillon Commandant Rivals, tous les commandants de compagnie tombent pour ne plus se relever.
Les débris de ce bataillon sans chefs se cramponnent néanmoins au terrain.
A sa gauche, le 3e bataillon, bien que décimé lui aussi, progresse lentement.
Il a fallu relever les épaves du 2e bataillon pendant la nuit par le 1er bataillon.
Le 17 avril au soir l’attaque est reprise.
Avides de venger leurs morts, sans souci de leurs terribles pertes, le 3e bataillon à gauche et le 1er bataillon à droite attaquent sans arrêt, entrent dans les boyaux ennemis à la grenade, franchissent les tranchées, et après une série de combats de nuit ininterrompus arrivent au petit jour à s’emparer des Carrières et de la position formidable qui domine toute la vallée.   
Le Lieutenant-Colonel Theron, grièvement blessé, a été remplacé à la tête du régiment par le Chef de bataillon Perret commandant le 1er bataillon.
26 officiers dont un Chef de bataillon tués et 900 hommes tués ou blessés ont arrosé de leur sang les pentes qui mènent au Chemin des Dames vers la ferme de Froidmont.
Quelques jours de repos ont succédé à ces journées de lutte.


**Ferme disparue située entre Soupir et Moussy-Verneuil, près d’une écluse du canal Aisne-Oise. Elle comptait plusieurs bâtiments autour d’une cour centrale. - Le 16 avril 1917, la ferme du Metz se trouve tout près de la ligne de front, côté allemand (depuis 1914). Des combats très violents s’y déroulent pendant les premiers jours de l’offensive Nivelle : le colonel Théron, qui dirige le 132e RI, y est blessé le 17 avril. Les Français s’en emparent ce jour, dans leur progression lente vers Braye. - Détruite, la ferme du Metz n’est pas reconstruite.