Bagé la Ville
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RION Félix Benoit


Ses origines


Félix RION est né le 5/02/1897 à Bagé la Ville au Sablon.
Son père Félix Benoit Jean Marie avait 23 ans et était cultivateur.
Sa mère Philomène Marie Benoite née BELLEVRAZ avait 21 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Félix RION mesurait 1.66 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1901 - Sablon -

 - Pierre Joseph né le 14/11/1899 au Sablon; marié le 12/09/1919 à Bagé la Ville avec Claudia Eléonore PERRIN; décédé le 15/08/1970 à Chalon sur Saône.
 - Marie Joséphine née le 14/05/1898 à Bagé la Ville; mariée le 26/12/1918 à Bagé la Ville avec Jean Louis POUILLAT.

Son père décède le 12/03/1903 au Sablon.
Sa mère décède également et son grand père Philibert BELLEVRAZ devient son tuteur.


Recensement Bagé la Ville 1911 - Cormaclanche -

Au moment du conseil de révision Félix RION  est à Parcieux près de Trévoux.


Recensement Parcieux 1911 (Grange Blanche).

Félix RION est employé par la famille CHALANDON à Grange Blanche.


La famille CHALANDON à Parcieux.

 

La guerre

Félix RION est ajourné en 1915 et 1916 pour faiblesse.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le 23/05/1917.
Il est incorporé à compter du 3/09/1917 au 15e bataillon de chasseurs à pied.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 17/06/1918 puis au 21e bataillon de chasseurs à pied (4e compagnie) le 9/09/1918.
Il est tué (coup de feu) le 1/11/1918 à 16 h à Saint Fergeux (Ardennes).
Son nom figure également sur le monument aux morts de Parcieux.

Historique du 21e bataillon de chasseurs à pied

dont extraits : Le 1er novembre, le bataillon est désigné pour attaquer au nord de Saint-Germain-Mont : l'objectif est la cote 156. Cette crête dénudée est rapidement enlevée malgré les pertes, grâce à l'élan d'une furieuse charge à la baïonnette, mais cette crête est flanquée de petits bois très touffus qui en battent les flancs. Les Allemands, profitant de cette disposition, ont disposé dans ces bois de nombreuses mitrailleuses dont les feux, rasant les pentes de la cote i56, y rendent la situation impossible. Tous ceux qui lèvent la tête sont fauchés par la mitraille. En vain, les engins d'accompagnement et les mitrailleuses essaient de neutraliser les mitrailleuses des bois. Celles-ci, favorisées, par les ouvrages défensifs, continuent leur œuvre de mort. Le soir, la situation ne pouvant s'améliorer, les compagnies avancées sont ramenées à leur point de départ.
Ce vaillant effort ne devait pas rester stérile. Trois jours après, les Allemands, ébranlés sur toute la ligne, commençaient leur retraite sur la Meuse. Le 10, le bataillon était en vue de Mézières. Le lendemain, la bête s'avouait vaincue; c'était l'armistice, la victoire.



Extraits JMO du 21e BCP



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