Bagé la Ville
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TRABLY Auguste Pierre
VALETTE Pierre
VITTE Jean Marie Claudius












































































































































































 

 

FONTAINE Marie Joanny


Ses origines


Joanny FONTAINE est né le 27/04/1890 à Bagé la Ville au hameau de la Dardaine.
Son père Jean Baptiste avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Françoise née GAMBY avait 38 ans.


 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joanny FONTAINE mesurait 1,63 m; il avait les cheveux châtain foncé et les yeux châtain clair.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Bagé la Ville 1896 - Dardaine -


Recensement Bagé la Ville 1906 - Dardaine -


 - Joseph Hippolyte né le 2/12/1876.
 - Jean Claude né le 14/04/1887 au hameau de la Dardaine; décédé le 30/04/1913 à Bagé la Ville.


Au moment du conseil de révision Joanny FONTAINE exerçait le métier de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 9/10/1911.
Il est réformé temporairement le 2/10/1913 par la commission de Lons le Saunier pour bronchite.




Liste électorale Bagé la Ville 1914

 

La guerre


Joanny FONTAINE est rappelé par la commission spéciale de Bourg du 14/09/1914.
Il est incorporé au 44e RI à compter du 3/10/1914.
Il passe au 171e RI le 23/10/1914 et nommé caporal le 21/02/1915.
Il est blessé en Champagne le 29/12/1915.
Il est à nouveau blessé en Champagne à la ferme Navarin le 27/02/1916 : plaie de la moelle par balle de Shrapnell (paraplégie).
Il décède de ses blessures le 23/04/1916 à l'hôpital temporaire n°18 Corbineau de Chalon sur Marne.
Il est inhumé au Carré militaire de l'Est de Châlons-en-Champagne (51 - Marne) Tombe 2005.

171e régiment d'infanterie

dont extraits : Reconstitué, animé d'un nouvel esprit guerrier, le régiment quittera son bivouac le 27 Octobre pour occuper et organiser ce secteur de Navarin, témoin de ses récents exploits. La consigne est la suivante : « tuer du boche », consigne merveilleusement appliquée par toutes les unités et tous les individus.
C'est le travail lent, mais acharné et continuel. On quitte la pioche ou la pelle pour prendre le fusil, la mitrailleuse ou la grenade. Ce sont des alertes fréquentes, des coups de main, patrouilles, attaques incessantes : 27 Février 1916, 7 Avril 19, 20 Mai 1916, toutes ces dates rappellent des actes d'héroïsme.
Le 19 Mai, l' ennemi fait usage de gaz asphyxiants. Malgré ses vagues épaisses, successives, malgré un bombardement violent, ses attaques sont infructueuses. Malgré des souffrances atroces, malgré le poison mortel qui s'infiltre dans les poitrines, on tient et on tiendra.
La ligne reste intacte mais le brave 171e se meurt de fatigue et d'épuisement. L' invention barbare a marqué son passage et laissé sa trace jusque sur les arbres, dans les champs et même parmi les oiseaux.

Le Monument-Ossuaire de « La Ferme de Navarin » est situé à 45 kilomètres à l'est de Reims, à une trentaine de kilomètres au nord de Châlons-en-Champagne, sur le bord de la RD 77, entre les villages de Souain-Perthes-les-Hurlus et Sommepy-Tahure.