DONGUY Claude
Marie
Ses origines
Claude DONGUY est né le 12/09/1894 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Joseph avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Reine DONGUY avait 24 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude DONGUY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1911 -
Geffe -
- Marie Joséphine née le 14/02/1896 à Chavannes sur Reyssouze; mariée le
14/11/1925 à Chavannes avec Auguste COULON; décédée à Chavannes le
3/08/1953.
Au moment du conseil de révision Claude DONGUY exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Claude DONGUY est incorporé le 1/09/1914 au 11e régiment de chasseurs à
pied.
Il passe au 86e RI le 16/10/1914; au 92e RI le 2/02/1915 puis au 51e RI
(5e compagnie 2e bataillon) le 24/03/1915.
Il est tué le 15/09/1916 à 16 h à 2 km sud est de Belloy en Santerre (Somme).
Il est cité à l'ordre de la division le 26/09/1916 : " Soldat plein
d'abnégation et de courage; a été tué à la tête d'un groupe de
grenadiers en se portant à l'attaque d'un boyau le 15/09/1916."
Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Historique du 51e RI. |
dont extraits : Le 12 septembre, l'ennemi attaque encore le
barrage du boyau d'Horgny.
Comme le 8, il est repoussé après, un violent combat à la grenade par la
6e compagnie (Capitaine POTHUAU).
Le 15 septembre, le bataillon BUTAULT (2e ) exécute une brillante
attaque sur la tranchée de Tahure qui a déjà résisté à trois assauts.
Les vagues sortent avec un entrain extraordinaire. Comme toujours, les
officiers et les cadres sont en tête. Le clairon LEBLOND Louis, de la 5e
compagnie, entraîne ses camarades en criant : « En avant, en avant les
copains, on les aura ! ».
Le caporal SABOT Louis et le soldat LEVÊQUE Gaston, capturent une
mitrailleuse ennemie en action après avoir tiré sur les servants à bout
portant. La tranchée est prise et les Allemands laissent entre nos mains
80 cadavres, 2 officiers, 56 hommes prisonniers, 2 mitrailleuses et 2
lance-bombes. Fatigué par toutes ces épreuves subies sous un
bombardement continuel, le Régiment est relevé dans la nuit du 16 au 17
septembre et vient cantonner au camp de Marly.
Le 20, il se rend à Proyart que les 1er et 2e bataillons quittent le 28
pour venir à Chuignes.
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