TEMPORAL François Ludovic
Ses origines
François Ludovic TEMPORAL est né le 1/10/1889 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père
Claude Joseph avait 27 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Clémentine née POIZAT avait 25 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François Ludovic TEMPORAL mesurait 1.70 m; il avait les cheveux blond et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1896 - les Vanniers -
Recensement Chavannes 1906 - les Vanniers -
- Pierre Adolphe né Chavannes le 20/06/1891; après guerre a vécu à
Régny dans la Loire; marié le 8/10/1920 avec Marie Louise Fortunée
VERNE.
- Marie Ludivine née à Chavannes le 10/04/1894; mariée à Chavannes le
1/12/1921 avec Joseph Claude GUERIN; décédée à Chavannes le 1/01/1963.
- Marie Caroline Eléonore née à Chavannes le 4/01/1897; mariée à Chavannes
le 20/07/1921 avec Jean Stéphane Philippe BOYAT; décédée à Boz le
26/05/1955.
Recensement Chavannes 1906 - Fléchère - (François Ludovic est domestique
de ferme; Léon BOURCET a été tué au
cous de la guerre).
Au moment du conseil de révision François Ludovic TEMPORAL exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 133e régiment d'infanterie le 1/10/1910.
Il est libéré le 25/09/1912.
En septembre 1913 il est à Pont de Vaux à la Maison BONNOT.
Liste électorale Pont de Vaux 1914.
La guerre
François Ludovic TEMPORAL est mobilisé le 2/08/1914 au 133e RI.
Il est tué le 19/09/1914 à Gemainfaing (Vosges).
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Historique du 133e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 18, l'attaque reprenait sur tout le
front. Le régiment, en liaison à droite avec le 23e R. I. et à gauche
avec la 88e brigade, devait s'assurer la possession de la croupe de
Gemainfaing et du Fraiteux.
Après une marche difficile dans un terrain couvert de taillis, le 1er
bataillon parvint à gagner le sommet de la croupe de Gemainfaing, et le
3e bataillon les abords du village. Mais le temps était affreux et la
pluie tombait sans arrêt. Rien de chaud à boire et impossible d'allumer
du feu. Les Boches commencèrent un violent bombardement qui nous
éprouva. Sous le déluge d'eau et d'obus, les hommes courbaient le dos,
résignés et transis.
L'attaque fut reprise vers 8 heures. Le lieutenant-colonel Dayet, en
personne, voulant entraîner sa troupe par son exemple, alla reconnaître
Gemainfaing. Le village avait été évacué par les Boches qui y avaient
même abandonné une quarantaine de blessés. On trouva aussi 50.000 cartouches
en caisses. Le contact fut repris avec l'ennemi aux Fraiteux, à la
lisière du bois des Faîtes. Mais l'artillerie allemande, pour couvrir
son infanterie qu'elle sentait menacée, faisait une vraie débauche de
munitions et nous causait des pertes sérieuses. On dut en rester là,
sans feu, sous la pluie qui tombait toujours. A la nuit, les
brancardiers essayèrent de transporter les blessés de Gemainfaing à
Saint-Jean d'Ormont, utilisant, par une nuit noire, un chemin en pente
qui n'était plus qu'une fondrière où l'on enfonçait jusqu'aux genoux.
Les difficultés étaient inouïes.
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