FELIX Raphael Eugène
Ses origines
Raphael Eugène FELIX est né le 9/06/1887 à Chavannes sur Reyssouze.
Sa mère Marie Françoise FELIX avait 23 ans et était cultivatrice.
Son père était inconnu.
Sa grand mère était Henriette GUILLOT veuve FELIX.
Pierre François FELIX est l'oncle de Raphael Eugène FELIX.
Sa mère se marie le 26/06/1890 avec Georges FATTIER; elle décède à Pont
de Vaux le 24/02/1900.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Raphael Eugène FELIX mesurait 1.69 m; il avait les cheveux brun et les
yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Vaux 1896 - Rue Franche -
Recensement Chavannes 1896 - Les Guillemets - (Il réside chez sa grand
mère; il est inscrit sous le nom "FATTIER" le nom du mari de sa mère).
Au moment du conseil de révision Raphael Eugène FELIX exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 42e RI à compter du 8/10/1908.
Il est libéré le 25/09/1910.
Liste électorale Chavannes 1914.
Peu de temps avant la déclaration de guerre il s'installe à Pont de Vaux
rue du Grand Faubourg chez DELISLE.
La guerre
Raphael Eugène FELIX est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 333e RI (13e compagnie) le 1/06/1916.
Il est tué par éclats d'obus le 26/10/1916 à 15 h en avant de Verdun
(fort de Vaux).
Il est inhumé à la
nécropole nationale Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse)
tombe 2485.
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Historique du 333e régiment d'infanterie. |
Dont extraits : Le 25, le 6" Bataillon, soutenu à gauche
par le 5°, doit continuer l'attaque à l'ouest du fort de Vaux. D'un élan
superbe, il se rue à l'assaut et gagne rapidement du terrain, quand
arrive l'ordre de ne plus bouger. Entièrement en ligne pendant quatre
jours de bombardement intense, le régiment s'installe sur le terrain
conquis, et maintient tous ses gains malgré des pertes sévères et une
densité de front considérablement diminuée : 21 officiers dont 5 tués et
816 hommes manquent en effet à l'appel.
Des canons, des mitrailleuses, un nombre considérable de prisonniers
étaient les trophées cueillis par le 5e Bataillon dans les tranchées
allemandes et dans les Carrières. Les objectifs avaient été atteints
dans leur totalité et conservés. Le 333e s'était montré l'égal des
troupes d'Afrique combattant à gauche.
Après les glorieuses journées d'Octobre, le régiment est mis au repos,
puis envoyé sur les côtes de Meuse, Fort de Troyon, où il assure la
garde du sous-secteur de Ranzières.
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