DONGUY Pierre Constantin
Ses origines
Pierre Constantin DONGUY est né le 3/03/1896 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père
Pierre Constantin avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie Victorine née FORET avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Constantin DONGUY mesurait 1.62 m; il avait les cheveux châtain
et les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1911 -
Geffe -
- Marius Auguste né le 24/01/1900 à Chavannes au hameau de Geffe; marié
le 16/10/1926 à Chavannes avec Marie Mélina Marthe GUILLERMIN; décédé le
15/05/1977 à Bourg.
Au moment du conseil de révision Pierre Constantin DONGUY exerçait le métier
de cultivateur à Saint Bénigne.
La guerre
Pierre Constantin DONGUY est incorporé le 9/04/1915 au 44e RI.
Il est blessé le 1/10/1915 à Bouchavesnes : plaie à la cuisse droite par
éclat d'obus.
Il passe au 132e RI (2e compagnie) le 3/07/1916.
Il décède de ses blessures le 24/10/1916 à l'hôpital n° 13 de Marcelcave
les Buttes (Somme).
Il est inhumé à la
nécropole nationale de Marcelcave les Buttes tombe 80.
La nécropole nationale des Buttes, à Marcelcave, a été édifiée là où, au
cours de la guerre, se trouvait un hôpital, le H.O.E. 13, jouxtant ce
qui était à l'époque un petit cimetière. De nos jours, elle contient
mille six cent dix corps de combattants français.
Située au bord d'une petite route reliant la N29, à la sortie de
Villers-Bretonneux, à Marcelcave, cette nécropole est également nommée
Cimetière national des buttes. D'une surface de 11.746 m², elle contient
1.610 corps.
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Historique du 132e régiment d'infanterie |
dont extraits : Le 23 septembre 1916, le 132e se trouve en réserve
à Suzanne au moment de l’offensive de la Somme ; le 24 et le 25 il se
porte en ligne et va arrêter l’ennemi sur la ligne Epine de Malassise,
ferme du bois Labbé à la route de Péronne-Bouchavesnes.
Sa mission est de former une barrière pour fixer l’Allemand sur le pivot
de l’immense champ de bataille de la Somme. Tout est à créer ! Il s’agit
de creuser des tranchées, de poser des fils de fer et d’organiser un
système de défense sous un marmitage effroyable et incessant. L’ennemi
s’applique à arrêter, à détruire nos travaux, il cherche à reprendre le
terrain en contre-attaquant ; ses efforts sont vains !
Quand le 132e est relevé, le 20 octobre après 20 jours d’occupation, la
barrière est constituée, le secteur est organisé au prix de combien de
sacrifices, de combien d’efforts !!! Le chiffre des pertes est éloquent,
la terre remuée, les défenses accessoires placées, les coups de mains
entrepris, toutes les contre-attaques brisées en témoignent !
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