GUILLERMIN Marie Evariste
Auguste
Ses origines
Evariste GUILLERMIN est né le 28/02/1881 à Servignat au bourg.
Son père
François avait 32 ans et était cultivateur.
Sa mère
Marie Céline Josephte née BESSON dit BARON avait 29 ans.
Evariste et Angely GUILLERMIN étaient frères.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Evariste GUILLERMIN mesurait 1.70 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1896 - Curveurs -
Ses autres frères et soeurs (suivre les liens) :
Au moment du conseil de révision Evariste GUILLERMIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il bénéficie d'une dispense article 21 "frère au service".
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 14/11/1902.
Il est libéré le 19/09/1903.
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1906 - Curveurs -
Marie Euphrosyne Célestine est la fille de Marie Louis François et de
Marie Alphonsine MOISSONNIER née le 3/04/1901; mariée le 19/06/1921 à
Chavannes avec Eugène Antoine COLY; décédée le 14/08/1889 à Pont de
Vaux.
Recensement Chavannes sur Reyssouze 1911 - Curveurs -
Evariste GUILLERMIN se marie le 19/11/1913 à Chavannes avec Marie
Rosalie GIRAUDON demeurant à Chavannes et née à Saint Etienne sur
Reyssouze le 30/08/1888.
Le couple aura une fille :
- Maria Olga née le 24/08/1914 à Chavannes; mariée à Chavannes le
25/06/1937 avec Louis Fernand Armand TRONTIN.
Marie Rosalie GIRAUDON se remarie le 13/11/1919 avec Marie Baptiste
Ambroise JACQUILLET décédée à Saint Trivier de Courtes le 15/03/1968.
Liste électorale Chavannes 1914.
La guerre
Evariste GUILLERMIN est mobilisé au 15e bataillon de chasseurs à pied le
3/08/1914.
Il passe au 5e bataillon de chasseurs à pied le 5/10/1914.
Il est tué le 29/07/1915 au Collet du Linge - Schratzmaennele -
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Historique du 15e bataillon de chasseurs à pied |
Dont extraits : Les 27 et 28 juillet, le commandant
Barberot prépare son attaque ; le 29 juillet, les éléments du bataillon
qui se trouvent en première ligne au sommet du Linge sont relevés par
des unités des 106e et 121e chasseurs et vont s'établir sur la droite,
face à l'objectif du Schratzmaennele. L'attaque doit être menée sur un
front de 300 à 350 mètres par les 4e, 5e et 6e compagnies. La 6e est en
liaison à droite avec le 156 chasseurs qui doit attaquer à la même heure
les pentes du Barrenkopf. A 15 h. 30, l'attaque se déclenche, mais ia
préparation d'artillerie est incomplète. La position, que l'on croyait
simplement défendue par des blockhaus non reliés les uns aux autres, est
formée au contraire d'une ligne continue formidablement défendue par des
mitrailleuses.
Les 4e et 5e compagnies, après un bond de 30 mètres, doivent se terrer
et ne peuvent aller plus loin.
La 6e compagnie, plus heureuse, progresse de plus de 100 mètres,
pénétrant dans la position ennemie. La progression incomplète du 15e
chasseurs et des compagnies de gauche met la 6e compagnie en flèche;
elle ne s'en organise pas moins sur le terrain conquis, se préparant à
résister à tout retour offensif de l'ennemi. Ce retour se produit dans
la journée du 30 juillet sur le 121e bataillon » et sur les éléments de
la 4e compagnie.
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