NUGON Camille Joseph
Ses origines
Camille Joseph NUGON est né le 27/09/1893 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Joseph avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rose Anaïs née BERARDET avait 20 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Camille Joseph NUGON mesurait 1.77 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1896 - Fléchère -
Recensement Chavannes 1906 - Fléchère -
Recensement Chavannes 1911 - Fléchère -
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Marie Julie Anaïs née le 11/01/1892 à Chavannes; mariée à Chavannes
le 28/02/1914 avec Pierre Auguste JACQUEROUX.
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Marie Rose Angélina née à Chavannes le 11/04/1898; mariée à
Chavannes le 21/10/1919 avec Pierre Vital Honoré PAGNEUX; décédée le
19/12/1968 à Chavannes.
- Marie Hélène née le 26/12/1899 à Chavannes; décédée le 17/03/1981 à Pont
de Vaux.
- Maria Henriette née à Chavannes le 4/08/1903; mariée à Chavannes le
7/05/1931 avec Marie Camille Félicien BOURJON; décédée le 31/12/1978 à
Bourg.
- Léontine Thérèse née à Chavannes le 22/01/1907 au hameau de Fléchère;
mariée le 18/11/1927 à Chavannes avec Joseph Joanny PENET.
- Claudia Marguerite née à Chavannes au hameau de Fléchère le 2/03/1910.
Au moment du conseil de révision Camille Joseph NUGON exerçait le métier
de cultivateur.
Il est ajourné 1 an en 1914 pour faiblesse.
La guerre
Camille Joseph NUGON est incorporé le 16/12/1914 au 133e RI.
Il est blessé le 7/06/1916 : plaie région pariétale et occipitale
droite.
Il décède de ses blessures à l'hôpital de Raon l'Etape (Vosges) le
8/06/1916.
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Historique du 133e RI |
Dont extraits : Coups de main, comme celui du 7 juin sur
un de nos petits postes du sous-secteur de la Halte, et dont le résultat
fut un échec sanglant : une dizaine d'Allemands de tués, et un autre
tombé grièvement blessé entre nos mains.
Malheureusement, ce court passage dans ce secteur avait été chèrement
payé : le 133e avait perdu le sous-lieutenant Oudoul, de la 4e
compagnie, tué le 7 mai par un obus; le sous-lieutenant Savey Casard, de
la 3e, tué le 4 juin à un poste d'observation par une balle à la tête;
l'adjudant Berthet de la 8e ; le sergent Debeau, de la 4e, et tant
d'autres qui dorment maintenant dans ce sol lorrain, qu'ils défendirent
jusqu'à la mort.
Dans la nuit du 7 au 8 juin, la 4Ie D. I. de marche fut relevée par la
76e, et le 133e par le 157e R. 1. Mais la situation différait du tout au
tout de celle du début de mai. Un mois de luttes et de labeurs
opiniâtres avait suffi au régiment « sapeur » pour donner son empreinte
à ce coin du front. D'une position bouleversée, détruite de fond en
comble par une attaque furieuse et une préparation d'artillerie d'une
violence jusqu'alors inconnue, il avait fait un secteur nouveau, bâti
sur les ruines de l'ancienne position, mais solide, organisé avec
science, et apte à défier tous les assauts ultérieurs de l'ennemi.
Extraits des pertes du 133e RI
La Chapelotte
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