NUGON Léon Joseph Emile
Ses origines
Léon NUGON est né le 28/12/1887 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Claude Joseph avait 28 ans et était cultivateur.
sa mère Marie Mélanie née PACQUELET avait 19 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon NUGON mesurait 1.68 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1896 - Guillemots -
Recensement Chavannes 1906 - Orme -
Au moment du conseil de révision Léon NUGON exerçait le métier de
cultivateur.
Il est incorporé au 60 e RI le 7/10/1908.
Il est nommé musicien le 25/09/1909.
Il est libéré le 25/09/1910.
Recensement Chavannes 1911 - Barlaton -
- Armand Hippolyte Emile né le 11/04/1885 à Servignat au hameau de
Montmain; marié le 18/09/1915 à Lyon avec Juliette Anne HUGONNET.
- Marie Anastasie Elisa née le 14/03/1890 à Chavannes; mariée à Chavannes
le 25/04/1911 avec Eugène Albert DREVET (tué en
1916); remariée le 12/06/1919 avec Claude Joseph CARRY.
- Marie Auguste Maxime né à Chavannes le 22/12/1899; marié le 17/06/1921 à
Chavannes avec Marie Eugénie Angélina NUGON; décédé le 6/12/1983 à Pont
de Vaux.
Barlaton
Liste électorale Chavannes 1914.
Léon NUGON devait être célibataire.
La guerre
Léon NUGON est mobilisé le 3/08/1914 au 45e bataillon de chasseurs à
pied.
Il disparait entre le 29/08 et le 6/09/1914 à Proyard Puisieux (Somme).
Présumé prisonnier son décès sera fixé au 6/09/1914 par le tribunal de
Bourg le 25/08/1920.
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Historique du 45e B C P. |
dont extraits : Le soir du 6 Septembre, après une marche forcée,
nous arrivons sur le champ de bataille. Devant nous, la ligne des
incendies allumés par l'ennemi. A nos côtés, les 75, un moulin à vent,
une ferme en feu. Nous couchons dans un champ, après un frugal repas «
au singe » et au biscuit. Je suis assez heureux pour découvrir à
proximité une source et une fontaine. Nos cuisiniers font le jus. Le
lendemain, à 3 heures, réveil, café, provision d'eau. Les canons roulent
vers l'avant, nous partons en colonne double vers le village de
Puisieux, qu'il faut
occupera tout prix...Mon lieutenant part d'abord pour assurer la
direction. Je le suis avec les quatre agents de liaison. Nous coupons
les fils de fer d'enclos, et arrivons bientôt au fond d'un ravin.
L'artillerie est là qui attend des ordres. Les pruneaux commencent à
tomber dans notre direction, nous gravissons les pentes du ravin pour
assurer notre marche en avant. Les obus pleuvent plus drus que jamais.
Shrapnells et marmites semblent flairer notre artillerie au fond de ce
trou, mais n'y touchent pas. « Toujours en avant nous arrivons bientôt à
une crête d'où nous apercevons le village de Puisieux
Extraits des pertes du régiment
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