DOUCET Pierre Auguste
Ses origines
Pierre Auguste DOUCET est né le 28/06/1891 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Pierre Marie avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Françoise née DONGUY avait 23 ans.
Pierre Auguste et François DOUCET étaient frères; ils étaient
étroitement liés à Claudius DOUCET puisqu'au niveau des parents les 2
frères étaient mariés avec les 2 soeurs.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Auguste DOUCET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain clair
et les yeux orangé verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1906 - L'Orme -
Son frère François né le 18/07/1895 à Chavannes a
été tué le 26/10/1916 à Sailly Saillisel (Somme).
Au moment du conseil de révision Pierre Auguste DOUCET exerçait le métier
de cultivateur.
Son père décède le 4/05/1908.
Il est classé soutien indispensable de famille.
Recensement Chavannes 1911 - L'Orme -
Sa mère veuve et désormais sans enfants restera au hameau de Orme après
guerre.
Recensement Chavannes 1921 - L'Orme -
Il est incorporé le 10/10/1912 au 23e RI.
La guerre
Pierre Auguste DOUCET décède de ses blessures le 6/09/1914 à l'hôpital
d'évacuation n° 31 à Gérardmer.
Il faisait partie du 2e bataillon 6e compagnie.
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Historique du 23e RI |
Dont extraits : Le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la
forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette
organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Le 5, les Allemands, qui veulent atteindre Fraize, prononcent une
vigoureuse attaque sur les positions tenues par le Régiment ; à droite,
le 3e bataillon perd Haute-Mandray ; à gauche, le 1er bataillon
maintient difficilement ses positions aux lisières nord de la forêt de
Mandray ; au centre, le 2e bataillon est attaqué au col même ; après une
violente préparation d'artillerie, l'ennemi parvient presque à la crête
; il en est rejeté par une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette de
la 7e compagnie (capitaine Bos) qui le ramène jusqu'au pied des pentes.
Mais, dans la soirée, l'ennerni a reçu de nouveaux renforts et le
Régiment épuisé doit, pendant la nuit, se reporter sur des positions
plus en arrière, aux abords même de la rivière (ligne Mangoutte, Clefcy,
Arnould). I1 s'y organise le 6 septembre (le commandant Sohier prend à
cette date le commandement du Régiment).
Cependant, le haut commandement a décidé de reprendre pied sur la crête
de Mandray ; il monte dans ce but, pour le 8 septembre, une forte
attaque sur le col des Journaux.
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