Chavannes sur Reyssouze
(Accueil)

ANTOINAT Raoul
BATHIAS Eugène
BELLAY Pierre
BOURCET Léon
BOURGEOIS Gaston
BROUILLARD Frédéric
BUCHAILLE Léon Auguste
COUDURIER-CURVEUR Pierre Victor
DONGUY Claude Marie
DONGUY Constant
DOTHAL Camille Eugène
DOTHAL Claude Auguste
DOTHAL Eugène
DOTHAL Hippolyte Eugène
DOUCET Auguste
DOUCET Claudius
DOUCET François
DREVET Camille Auguste
FAVIER François
FELIX François
FELIX Raphaël Eugène
GAGNEUX Auguste
GUILLERMIN Evariste
GUILLERMIN Marie Joseph
JACQUEROUD Elie
JACQUEROUX Camille
MARC Henri
MARC Léon Hippolyte
MASSON Claude
MOREL Marcel
NUGON Camille Joseph
NUGON Léon Joseph Émile
PACCAUD Joseph
PACHON Elie
PELLETIER Gustave
PENET Auguste Nicolas
PENIN Léon
PONTHET Nicolas François
RIGAUDIER Claude
TEMPORAL Ludovic
TRANCHANT Pierre
TRONTIN Marcel
VIEUX Eugène
 









 

 

GAGNEUX François Auguste


Ses origines

Auguste GAGNEUX est né le 7/10/1896 à Saint Bénigne au hameau de Chamerande.
Son père Jules avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Mélanie née JOLY avait 28 ans.
Sa mère était originaire de Chavannes.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Auguste GAGNEUX mesurait 1.71 m; il avait les cheveux noir et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Saint Bénigne 1911 - le bourg -

 - François Eugène Clément né le 2/06/1892 à Saint Bénigne; il est blessé à Notre Dame de Lorette le 28/06/1915; il décède de ses blessures le lendemain; son nom figure sur le monument aux morts de Saint Bénigne.
 - Marie Rose née à Saint Bénigne le 25/08/1887 au hameau de Léal.


Au moment du conseil de révision Auguste GAGNEUX exerçait le métier d'agriculteur.
 

La guerre


Auguste GAGNEUX est ajourné en 1915 pour faiblesse.
Il est classé service armé en 1916 et incorporé le 3/09/1916 au 172e RI.
Il passe au 105e RI le 25/02/1917.
Il décède le 3/08/1918 à l'ambulance 15/21 S P 172 (intoxication par gaz) au combat de Grand Rozoy (Aisne).

Historique du 105e régiment d'infanterie

Dont extraits : Après une courte halte à Montigy-l'Engrain, il se porte le 25 sur Puisieux avec pour mission de se rendre maître de l'orme du Grand-Rozoy.
Les journées des 27 et 28 juillet sont consacrées aux préparatifs de l'attaque. Elle se déclanche le 29 juillet, à 5 h. 30. Les Allemands s'accrochent désespérément au terrain, les bataillons ne progressent qu'avec les plus grandes difficultés et sous le feu de nombreuses mitrailleuses, en outre les canons de 77 tirent à courte distance. Le commandant BONNOT, qui était au front depuis le début de la campagne, est mortellement atteint.
Le lieutenant-colonel LECLERC, commandant le Régiment, blessé à la main, est remplacé par le chef d'escadrons de LASTIC. Les Allemands résistent avec fureur. A I9 heures, une violente contre-attaque exécutée par le 7e Régiment de la Garde prussienne est arrêtée par la 10e compagnie puis la 9e contre-attaque à son tour, repousse l'ennemi au-delà du bois de la Terre à l'Or dont celui-ci avait réussi à s'emparer. Le soir du combat, si le Régiment avait à compter des pertes sensibles, il avait du moins la fierté de dénombrer de nombreuses mitrailleuses enlevées, 3 canons de 77 et 255 prisonniers.
Les 30 et 31 juillet sont consacrés à la réorganisation et à la consolidation de ses positions. Le ier août, le 105e attaque de nouveau, atteint tous ses objectifs, enlève encore à l'ennemi 4 mortiers, 64 mitrailleuses et fait 180 prisonniers.
Le 2 août, la 25e D. I. entame la poursuite. Le 3 août, le contact est repris sur le plateau au sud de Cuiry Housse où le Régiment est accueilli par un violent tir de mitrailleuses et des tirs d'artillerie. Il se déploie, le 2* bataillon s'élance à l'assaut des positions allemandes. Le Commandant SAGET est grièvement blessé et passe le commandement du bataillon au Capitaine LIABŒUF.
Les 4 et 5 août, le Régiment est arrivé sur les bords de la Vesle.