FAVIER François
Ses origines
François FAVIER est né le 28/03/1877 à Pont de Vaux Grande Rue.
Sa mère Claudine FAVIER avait 33 ans.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François FAVIER mesurait 1.54 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux gris bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Au moment du conseil de révision François FAVIER exerçait le métier de
cultivateur à Chavannes.
Sa mère était décédée.
Il est incorporé le 19/11/1898 au 60e régiment d'infanterie.
ll est libéré le 21/09/1901.
Recensement Chavannes 1906 - Le bourg -
François FAVIER se marie le 15/11/1907 à Chavannes avec Marie
Séverine FAUSSURIER.
Recensement Chavannes 1911 - L'Orme -
- Marcel né le 24/06/1904 à Chavannes; il a pris le nom de FAVIER lors du
mariage de sa mère Marie Séverine FAUSSURIER avec son père François
FAVIER; décédé le 27/08/1969.
- Henri CHAZELLE né le 14/03/1908 fils de Victor CHAZELLE et de Marie
Anaïs FAUSSURIER; marié avec Marie Mélanie Aurélie PARIS; décédé à Macon
le 6/04/1981.
La guerre
François FAVIER est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial
d'infanterie.
Il passe au 230e régiment d'infanterie (14e compagnie) le 1/06/1916.
Il est tué le 24/10/1916 à 13 heures à la tranchée Claudel à Vaux
Chapitre (Meuse).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale Douaumont à Fleury-devant-Douaumont (55 - Meuse)
Tombe 10843.
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Historique du 230e régiment d'infanterie |
Dont extraits : Le 22 octobre, le régiment quitte ses
cantonnements de Naïves et s'installe dans Les péniches amarra sur
le canal à hauteur d'Haudainville.
Le 23 à 18 heures ses éléments s'acheminent vers les positions par le
Faubourg Pavé, la route d'Etain. le ravin du tunnel do Tavannes,
le boyau Belmont et le boyau de l'Etang. La montée est dure, aggravée
par de nombreux embouteillages dus à l'énorme quantité de troupes
tassées en ce point.
Elle s'accomplit au milieu de l'un des plus formidables vacarmes qu'ait
produits la guerre moderne. Un millier de bouches à feu tonnent et
hurlent sans arrêt de notre coté.
L'artillerie allemande riposte, mais les
oreilles exercées se rendent compte de l'écrasante supériorité de notre
feu et ce symptôme est de bon augure.
Car il faut le dire, ce n'est pas sans une grosse appréhension que l'on
monte en ligne ce
soir-là.
On sait que les places d'armes sur lesquelles
on doit se rassembler sont extrêmement précaires : de simples tranchées,
à peine à hauteur d'homme, sans aucun abri ; que l'ennemi se doute du
mouvement et de l'heure de l'attaque et une contre-préparation ferait
dans nos rangs d'irréparables ravages.
La Fortune souriante nous épargna cette aventure et ce ne fut pas la
moindre chance de ces quatre journées.
L'heure H est, fixée pour le 24 à 11 heures 40. Le jour se lève dans un
brouillard épais, à 11 heures 40 il n'est pas encore dissipé et nos
vagues d'assaut sortent de la tranchée sans être aperçues de l'ennemi.
C'était à la fois une chance et un risque. Une chance, car elles
allaient certainement échapper au barrage
ennemi ; un risque, car la direction devenait périlleuse et des erreurs
pourraient se produire
qui auraient été dangereuses
pour le succès de l'opération. Heureusement la minutieuse préparation
nous évita ces avatars
et en moins de dix minutes
nos troupes sautent dans la première position ennemie, capturent toute
la garnison et s'installent en vue die leur deuxième objectif.
Quelques heures après, arrive la grande nouvelle : Douaumont est pris,
la batterie de Damloup est prise, ordre est donné de poursuivre
immédiatement l'avance. Mais pour nous la
lutte allait devenir singulièrement plus
âpre. Il est concevable que les deux grandes vedettes de ce scénario
étant Douaumont et Vaux, la plus grosse quantité des moyens ait été
accumulée sur ces deux points ; entre les deux forts et particulièrement
en avant du bois Fumin régnait un grand nombre d'îlots de résistance,
perdus au milieu d'un dédale de tranchées et dé
boyaux. Une préparation ,d'artillerie moins minutieuse avait laissé
subsister la majeure partie de ces organisations et leurs défenseurs se
révèlent dès notre deuxième bond, opiniâtres dans leur action.
Dès le début de leur progression les deux bataillons sont sous
le feu des mitrailleuses ; de plus l'artillerie ennemie commence
à s'orienter et arrose les positions que nous venons de conquérir : les
pertes commencent à devenir sérieuses.
Le 25, au matin, trouve nos gens accrochés par petites fractions aux
nids de résistance qu'il faut réduire.
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