Chavannes sur Reyssouze
(Accueil)

ANTOINAT Raoul
BATHIAS Eugène
BELLAY Pierre
BOURCET Léon
BOURGEOIS Gaston
BROUILLARD Frédéric
BUCHAILLE Léon Auguste
COUDURIER-CURVEUR Pierre Victor
DONGUY Claude Marie
DONGUY Constant
DOTHAL Camille Eugène
DOTHAL Claude Auguste
DOTHAL Eugène
DOTHAL Hippolyte Eugène
DOUCET Auguste
DOUCET Claudius
DOUCET François
DREVET Camille Auguste
FAVIER François
FELIX François
FELIX Raphaël Eugène
GAGNEUX Auguste
GUILLERMIN Evariste
GUILLERMIN Marie Joseph
JACQUEROUD Elie
JACQUEROUX Camille
MARC Henri
MARC Léon Hippolyte
MASSON Claude
MOREL Marcel
NUGON Camille Joseph
NUGON Léon Joseph Émile
PACCAUD Joseph
PACHON Elie
PELLETIER Gustave
PENET Auguste Nicolas
PENIN Léon
PONTHET Nicolas François
RIGAUDIER Claude
TEMPORAL Ludovic
TRANCHANT Pierre
TRONTIN Marcel
VIEUX Eugène
 









 

 

FELIX Pierre François


Ses origines


Pierre François FELIX est né le 18/08/1879 à Chavannes sur Reyssouze au hameau de l'Orme.
Son père Joseph avait 56 ans et était cultivateur.
Sa mère Henriette née GUILLOT avait 42 ans.
Pierre François FELIX est l'oncle de Raphael Eugène FELIX.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre François FELIX mesurait 1.69 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 1 2 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre


Recensement Chavannes 1896 - Curveurs -

Pierre François FELIX avait un frère Claude Eugène né le 22 février 1874 à Chavannes-sur-Reyssouze; marié le 14 janvier 1899 à Chavannes-sur-Reyssouze avec Marie Judith Valérine GUYARD née le 7 octobre 1875.
Il avait également une soeur Marie Françoise née le 27/02/1963 à Chavannes; décédée le 24/02/1900 à l'age de 34 ans; elle était mariée à Georges FATTIER (mariage le 26/06/1890).
Sa soeur Marie Françoise est la mère de Raphael Eugène FELIX.

Au moment du conseil de révision Pierre François FELIX exerçait le métier de cultivateur.
Son père était décédé.
Il bénéficie d'une dispense article 22 (soutien de famille).
Il est incorporé au 23e RI le 14/11/1900.
Il est libéré le 21/09/1901.
Pierre François FELIX se marie à Chavannes le 10/11/1904 avec Mélanie PACQUELET demeurant et née à Chavannes le 13/08/1882.


Recensement Chavannes 1911 - Curveurs -

 - Marie Rosalie Thérèse née le 6/01/1906; mariée à Chavannes le 10/04/1926 avec Marie Louis Célestin LUZY; décédée le 24/12/1984.



Liste électorale Chavannes 1914.
 

La guerre

Pierre François FELIX est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment territorial d'infanterie.
Il passe au 213e RI (6e bataillon 21e compagnie) le 4/12/1915.
Il est tué le 24/07/1917 à 4 h 30 au plateau des Casemates (Aisne).

Historique du 213e régiment d'infanterie

ATTAQUE DE LA 164e DIVISION SUR LE PLATEAU DE VAUCLERC
Le 23 juillet à 15 heures, le régiment est avisé que le 24 juillet, la 164e division d’infanterie fera une attaque générale pour reprendre le terrain perdu les jours précédents. Le 6e bataillon, plus une compagnie du 5e bataillon joint au 41e B.C.P. ,sous les ordres du lieutenant-colonel LAUCAGNE ,doivent participer a l’attaque.
Mais auparavant le 23 à 21h30 ,les allemands sortis devant la 21e Cie ont attaqué ; attaque vaine d’ailleurs. Le 24 à 3h45, le chef de bataillon MARNET, commandant le 6e bataillon rendait compte que ses éléments sont en place pour l’attaque. A 4h45, celle-ci était lancée sur tout le front de la division sans préparation d’artillerie .
Aussitôt les fusées allemandes déclenchent un violent tir de barrage et fusillade intense.
Les vagues d’assaut arrivent à quelques mètres de la tranchée de TROYES. Refoulées et ramenées deux fois, décimées par le barrage et les mitrailleuses ennemies, elles sont obligées de refluer vers la tranchée de départ. Quelques éléments s’accrochent désespérément dans quelques trous d’obus ou s’entassent tués et blessés. Les troupes sont trop éprouvées pour tenter un nouvel effort.
Tout ce qu’elles peuvent faire pour l’instant est de se cramponner à la tranchée de départ .L’ordre arrive d’ailleurs de cesser toute attaque.
C’est à 22h25 que le sous-lieutenant FONROCHE, de la 19e Cie, resté en avant accroché à la tranchée de TROYES regagnera enfin nos lignes. Cet officier et ses hommes firent preuve ce jour-la d’une ténacité et d’une bravoure rares et qui méritèrent les plus vifs éloges.
Les pertes de la journée avaient été sévères. 3 officiers avaient été tués : les sous-lieutenants BOUCHARD ET NAUDIN, le Médecin Major PATRIACHE. 1 blessé : le sous-lieutenant PUVIS de CHAVANNES. 3 disparus ; les sous-lieutenants MARCUS, GAILLIARD et NERISSON.
Parmi la troupe : 16 tués, 51 blessés, 22 disparus. Comme toujours le 213e s’est très bien conduit .Malgré les pertes déjà lourdes subies lors de l’attaque allemande, il s’est porté courageusement à l’attaque entraîné par ses officiers qui ont largement payé de leur personne ainsi qu’en témoigne la liste des pertes.


Extrait des pertes du régiment.