Chavannes sur Reyssouze
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TRONTIN Joseph Valéry Alexandre Marcel


Ses origines

Marcel TRONTIN est né le 8/09/1896 à Saint Trivier de Courtes au hameau de Fayollet.
Son père Claude Marie Valéry avait 28 ans et était cultivateur.
Sa mère Rose Alexandrine née BRAYARD avait 24 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marcel TRONTIN mesurait 1.65 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Chavannes 1911 - Rivons -


Recensement Chavannes 1911 - Darbonnet - (malgré la différence de date de naissance on peut penser qu'il s'agit de lui).

 - Albert Alexandre Joseph né à Saint Trivier de Courtes au hameau de Fayollet le 25/02/1899; marié à Servignat avec Marie Léontine Joséphine RIGAUDIER; décédé le 4/01/1978 à Macon Flacé.
 - Marie Céline Césarine Lucie née le 11/03/1901 au hameau de Fayollet (Saint Trivier de Courtes).
 - Camille Raymond Joannes né le 6/08/1903 au hameau de Fayollet; marié à Pont de Vaux le 28/11/1930 avec Marguerite GRAS; décédé le 28/10/1971 à Pont de Vaux.
 - Louis Fernand Armand né à Chavannes au hameau de Rivons le 25/08/1909; marié à Chavannes le 25/06/1937 avec Maria Olga GUILLERMIN; décédé le 1/03/1981 à Louhans Saône et Loire.


Au moment du conseil de révision Marcel TRONTIN exerçait le métier de cultivateur à Saint Trivier de Courtes.
Ses parents résidaient à Chavannes sur Reyssouze.
 

La guerre

Marcel TRONTIN est incorporé à compter du 9/04/1915 au 133e régiment d'infanterie.
Il passe au 23e RI le 2/12/1915.
Il est tué le 6/11/1918 à Petegem dans la région d'Audenarde (Belgique).
Il est inhumé au carré militaire Machelen à Zulte tombe 259.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Saint Etienne sur Reyssouze.

Historique du 23e RI

dont extraits : Du 2 au 9 novembre, le Régiment qui a considérablement élargi son front, est en secteur sur les bords de l'Escaut qu'il borde avec deux bataillons : 1er bataillon à gauche (région de Petegem), 3e bataillon à droite région d'Elsegem); le 2e bataillon est en réserve à Gyselbrechtghem.
Pendant cette période, le Régiment, et en particulier les deux bataillons de ligne, sont soumis à un bombardement continuel, augmentant d'intensité de jour en jour et causant des pertes sensibles malgré la dilution extrême de nos formations. Aux abords du fleuve, les mitrailleuses ennemies sont également très actives. Cependant, chaque soir, nos reconnaissances traversent l'Escaut sur des radeaux et vont reconnaître les défenses et la praticabilité de la rive droite, que les Allemands ont inondée en établissant des barrages dans la région d'Audenarde. Ces reconnaissances périlleuses, qui ont fréquemment à livrer combat aux détachements ennemis, sont dirigées, avec audace, par les sous-lieutenants Besson, Rodolphe et Sabadie; elles rapportent des renseignements précieux et permettent d'indiquer au commandement qu'un franchissement éventuel du fleuve serait, sinon facile, du moins possible sur le front du Régiment.
Aussi, le 6 novembre, ayant résolu de forcer le passage, l'armée a-t-elle confié à la 41e D. I. le soin de créer une tête de pont sur la rive droite, dans le secteur tenu par le 23e. Avec le concours du génie, le Régiment prépare aussitôt l'opération dans la région de Meersche-Melden (en face de la grande boucle de Scheldekant).
Malgré les difficultés considérables causées par le bombardement intense qui sévit dans la vallée de l'Escaut, le matériel de franchissement est amené à pied d'eeuvre par les voitures du Régiment, et la construction des radeaux et passerelles est activement préparée. Dès le 7, toutes les mesures sont prises pour que, sous le couvert d'un puissant barrage d'artillerie, le 3e bataillon puisse être jeté au delà de l'Escaut et y former la tête de pont demandée. L'opération, prévue d'abord pour le 8, est fixée au 9 novembre, 5 h. 50 du matin.


Extrait des pertes du 23e RI