DOUCET
Claudius
Ses origines
Claudius DOUCET est né le 28/10/1895 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Auguste avait 31 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Victorine née DONGUY avait 18 ans.
Pierre Auguste et François DOUCET étaient frères; ils étaient
étroitement liés à Claudius DOUCET puisqu'au niveau des parents les 2
frères étaient mariés avec les 2 soeurs.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claudius DOUCET mesurait 1.75 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1906 - Buchet -
- Marie Rosalie Julie née à Chavannes le 29/05/1899; mariée à
Chavannes le 6/11/1920 avec Joseph MARGUIN; décédée à Pont de Vaux le
20/04/1979.
- Marie Maria Angèle née le 4/10/1904 à Chavannes.
Recensement Chavannes 1911 - Buchet - (Claudius était domestique chez
un voisin).
Recensement Chavannes 1911 - Buchet -
Au moment du conseil de révision Claudius DOUCET exerçait le métier
d'agriculteur.
La guerre
Claudius DOUCET est ajourné en 1914 pour faiblesse et bronchite.
Il est maintenu ajourné le 18/05/1915 et le 11/05/1916.
Il est classé service armé par la commission de réforme de Bourg le
6/06/1917.
Il est incorporé au 97e RI (3e compagnie) le 3/09/1917.
Il est blessé le 31/10/1918 à la ferme de Verkedeleck (Belgique) : plaie
à la jambe gauche avec fracture probable par éclat d'obus; hémorragie.
Il décède le 1/11/1918 à l'ambulance224 de Ruiselede (Belgique).
Il est inhumé à la
Nécropole nationale de Chastre, province de Brabant Wallon
(Belgique) Tombe 878.
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Historique du 97e régiment d'infanterie |
Dont extraits :
Le 97 relevé le 25, revenait reprendre sa place de combat entre la Lys
et l'Escaut et participait à une attaque générale en direction de Gand.
À l'heure prescrite, le 3e bataillon
se lance, la 10e compagnie
magnifiquement entraînée par son chef le capitaine Martin en tête,
atteint les objectifs assignés à 2 km environ de la base de départ et
fait de nombreux prisonniers. Isolé en avant, car les unités voisines ne
l'ont pas suivi, et assailli de toutes parts, il résiste avec la
dernière énergie, se replient légèrement sur une position meilleure et
soutenue par des éléments du 2e bataillon,
repousse victorieusement toutes les attaques de l'ennemi.
Dans la journée du lendemain, l'attaque générale reprend.
Le 97, continue la lutte, et l'ennemi, découragé par ces insuccès de la
veille, n'oppose plus la même résistance ; il cède sous les coups et la
manoeuvre, a raison de tous les obstacles. Dans la journée, la
progression atteint 5 km en profondeur.
Le 2 novembre, le régiment poussait encore l'adversaire,
définitivement en retraite et s'établissait le soir aux avant-postes, il
devait dans la journée du lendemain être dépassé par l'armée belge qui
en marche de la Lys à l'Escaut, se dirigeait de l'est à l'ouest au sud
de Gand.
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