Chavannes sur Reyssouze
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MARC Léon Hippolyte Eugène
Ses origines
Léon MARC est né le 10/02/1894 à Chavannes sur Reyssouze.
Son père Marie François Hippolyte avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Rosalie née CHEVRET avait 31 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon MARC mesurait 1.60 m; il avait les cheveux blond et les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chavannes 1906 - Le Molard -
Recensement Chavannes 1911 - Le Molard -
- Marie Félix Hippolyte né le 8/11/1882 à Chavannes; marié à
Pont de Vaux le 9/12/1907 avec Jeanne CARDON; décédé à Vérizet le
10/01/1921; Jeanne Claudia leur fille est née à Lyon 2e le 14/12/1909.
- Marie Léa Stilice née le 6/09/1888; marié le 29/03/1911 à Chavannes avec
Jean Hippolyte MAITREPIERRE; décédée à Macon le 17/08/1978.
- Marie Julie Anaïs née le 25/12/1890; mariée le 26/10/1911 à Chavannes
avec Claude Joseph Camille JACQUEROUX;
remariée le 27/11/1918 avec Joseph Valéry FAVRE; décédée à Chavannes le
18/02/1953.
Au moment du conseil de révision Léon MARC exerçait le métier de
cultivateur.
La guerre
Léon MARC est incorporé à compter du 1/09/1914 au 44e RI.
Il est réputé décédé antérieurement au 14/05/1915.
Son décès sera fixé au 13/01/1915 par le tribunal de Bourg.
Il a été inhumé par les soins des autorités allemandes à Soissons.
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Historique du 44e régiment d'infanterie |
Dont extraits : De sa zone de repos, dans la forêt de
Villers-Cotterêts, le 44e est appelé, le 12 janvier 1915, dans la région
de Soissons où une offensive ennemie d'une extrême violence a réussi à
entamer notre front.
Dans la nuit du 11 au 12 janvier 1915, après avoir relevé des unités
fortement éprouvées, il passe sur la rive droite de l'Aisne. Au petit
jour, par une pluie glaciale, sur un terrain détrempé et bouleversé par
l'artillerie, les 1e et 2e bataillons escaladent les pentes abruptes du
plateau de Crouy et enlèvent une partie des organisations allemandes,
faisant de nombreux prisonniers.
Le commandant BIGET, du 2e bataillon, est tué sur les positions qu'il
vient de conquérir. L'ennemi contre-attaque sans relâche avec des
effectifs sans cesse renouvelés. Le 3e bataillon est engagé vers le soir
pour couvrir la droite du régiment un instant menacée. Mais, dans la
nuit, ordre est donné d'occuper une ligne de repli et de repasser
l'Aisne.
Le 2e bataillon, qui se trouve en flèche, ne peut se dégager. Pendant
près de quinze heures, complètement cerné, il lutte désespérément, et
cet îlot de résistance qui exaspère l'ennemi se resserre progressivement
au fur et à mesure que les défenseurs tombent et que les munitions
s’épuisent.
Quand les Allemands en viennent à bout, il ne reste qu'une poignée
d'hommes exténués, blessés pour la plupart. Nos morts sont nombreux,
mais l'ennemi a des pertes plus sévères encore et l'avancé tentée sur
Soissons est définitivement enrayée. Après un court repos, la 14e
division entre en ligne sur le plateau de Nouvron, à l'extrême pointe de
l'angle que forme le front à peine stabilisé et d'où l'ennemi menace
Paris. Le régiment, face au village, reste sur place jusqu'en août.
Commencée dans la boue de l'hiver, l'organisation du secteur se poursuit
sans répit, malgré le feu continuel d'un ennemi extrêmement vigilant et
bien décidé à nous mener la vie dure. Néanmoins, les boyaux se creusent,
les tranchées s'aménagent, les abris s'ouvrent et les larges réseaux,
dont la pose est si meurtrière, constituent pour les troupes qui nous
relèvent une solide barrière de protection.
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