BABAD
Jean
Ses origines
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Jean BABAD est né à Chaveyriat au bourg le
19/03/1887.
Son père Claude avait 38 ans et était sabotier.
Sa mère
Clarisse née PAUGET avait 35 ans.
Sa mère décède à Chaveyriat le 9/08/1890.
Son père se remarie le 14/10/1893 à Chaveyriat avec Jeannette
MOINE veuve de Jean MAYER. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean BABAD mesurait 1.57 m; il avait les cheveux brun et les yeux roux.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Le bourg - (Joanny est Jean).
Jean BABAD avait un frère
Claude né en 1877 à Chaveyriat.
Recensement Chaveyriat 1906 - Brosse -
Au moment du conseil de révision Jean BABAD exerçait le métier de
cultivateur.
Il est exempté en 1909 pour faiblesse générale.
Jean BABAD devait être célibataire et résidait à Condeissiat avant
guerre.
La guerre
Jean BABAD est classé service armé par le conseil de révision de Bourg
le 10/12/1914.
Il est incorporé au 15e bataillon de chasseurs à pied le 18/03/1915.
Il passe au 21e bataillon de chasseurs à pied 3e compagnie le
30/05/1915.
Il est tué le 19/06/1915 à 17 h par coup de feu à Souchez.
Il est inhumé à la Nécropole nationale
Notre-Dame-de-Lorette à Ablain-Saint-Nazaire (62 - Pas-de-Calais)
tombe : Carré 61, rang 1, tombe 12202.
Son nom figure sur l'Anneau
de la Mémoire.
Extrait historique du 21e BCP
Après l'échec de la grande offensive de mai, le bataillon se reforma
et se réorganisa afin d'être à même de fournir un nouvel effort. L'été
se passa, en escarmouches et en petites attaques, mais .sans mettre en
jeu des moyens aussi formidables qu'en mai ; la plus meurtrière de ces
attaques fut celle des 17 et 18 juin 1915.
Le bataillon, installé au sommet de la crête de Lorette, devait, par
surprise, dévaler les pentes est et rejeter l'ennemi sur la Souchez. Les
Allemands, ayant éventé notre attaque, firent fonctionner des
projecteurs et, au débouché, les unités se heurtèrent à un feu de
mousqueterie et de mitrailleuses si violent que toute avance fut
impossible.
Le lendemain à 16 heures, l'attaque fut reprise et quelques fractions,
par leur héroïsme et leur ténacité, parvinrent jusqu'à la tranchée
ennemie, mais là, accablées par le nombre, elles furent détruites. |