ANTOINET François Jean Marie
BABAD Benoit Joseph
BABAD Jean
BARBET Eugène Frédéric
BERNARD Julien
BERTHET Léon Alexandre
BORNEAT Alexandre Clément
BOURDON Jean
BOZONNET Jean Frédéric
BRAZIER Léon
BRUNET Eugène
BUFFY François
CHAFFURIN Léon
CHARVET Jean Marie Jérémie
CLERC Clément
DEGOUD Jules
FOREY Auguste
GAILLARD Félix
GENAUDY Frédéric
GENAUDY Pierre
GERVAIS Joseph Célestin
GUICHARDON Alexandre
JAY Cyrille
LABALME Alphonse
LESY Joseph
MARTIN Jean Marie Mathieu
MAZUIR Marie César
MEYSSON Claudius
PACCARD Jean Claude
PERRAUD Jean Claude
PERRET Henri
POLLET Adolphe
RIGOLLET Benoit
RIPPE Joseph
RIPPE Léon
ROBIN Claude Joseph
ROUX Julien
VILLIERS Claudius




 

GENAUDY Frédéric


Ses origines

Frédéric GENAUDY est né le 4/07/1891 à la maternité de Bourg 20 rue de la Samaritaine. Sa mère Denise GENAUDY avait 41 ans et était journalière à Chaveyriat. Son père était inconnu. Denise, Jeanne et Jean Marie GENAUDY étaient frères et soeurs; Frédéric et Pierre GENAUDY étaient donc cousins.

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Frédéric GENAUDY mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux bleu.

Sa vie avant la guerre
 

Recensement Chaveyriat 1896 - Le bourg -

 - Marie née le 31/07/1876.
 - Claude Léon né le 15/04/1882 à Chaveyriat de père inconnu; marié avec Marie Valentine GENAUDY fille de Jeanne GENAUDY.
 - Félix né le 6/11/1887.


Recensement Chaveyriat 1901 - Le bourg -

 - Louise est la fille de Jeanne GENAUDY; elle est née le 14/05/1898 à Chaveyriat; elle se marie le 2/10/1928 à Chanoz Chatenay avec Jules GOYET; elle décède à Bourg le 5/11/1974.
Jeanne GENAUDY est devenue l'épouse de Pierre Marie DAUGEAT dit BOYAT.

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Recensement Chaveyriat 1906 - Le bourg -

 - Marie Valentine née le 21/05/1905 au domicile de Jeanne GENAUDY fille de Marie Valentine GENAUDY qui se mariera à Chaveyriat le 30/04/1909 avec Claude Léon GENAUDY.
Marie Valentine et sa soeur Félicie née le 30/03/1909 ont été reconnue toutes deux le 30/04/1909 à l'occasion du mariage de leurs parents.
Marie Valentine GENAUDY (fille) se marie à Chaveyriat le 20/11/1920 avec Joanny Alexandre GOURMAND.

Au moment du conseil de révision Frédéric GENAUDY exerçait le métier de cultivateur.

Il est déclaré soutien indispensable de famille le 4/09/1912.
Il est incorporé le 10/10/1912 au 23e RI.


Liste électorale Chaveyriat 1914. (Fréderic GENAUDY figure sur les listes électorales de Chaveyriat de 1914 - il était incorporé - par contre il ne figure pas sur les recensements de 1906 et 1911 de cette commune; il devait donc être employé dans une autre commune).
 

La guerre

Frédéric GENAUDY est tué le 5/09/1914 au col de Mandray.
Son décès a été fixé à cette date par le tribunal de Trévoux le 6/07/1920.

Historique du 23e RI

Dont extraits : Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-Deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Le 5, les Allemands, qui veulent atteindre Fraize, prononcent une vigoureuse attaque sur les positions tenues par le Régiment ; à droite, le 3e bataillon perd Haute-Mandray ; à gauche, le 1er bataillon maintient difficilement ses positions aux lisières nord de la forêt de Mandray ; au centre, le 2e bataillon est attaqué au col même ; après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi parvient presque à la crête ; il en est rejeté par une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette de la 7e compagnie (capitaine Bos) qui le ramène jusqu'au pied des pentes.
Mais, dans la soirée, l'ennerni a reçu de nouveaux renforts et le Régiment épuisé doit, pendant la nuit, se reporter sur des positions plus en arrière, aux abords même de la rivière (ligne Mangoutte, Clefcy, Arnould). I1 s'y organise le 6 septembre (le commandant Sohier prend à cette date le commandement du Régiment).


Extrait des pertes du régiment.