Chaveyriat
(Accueil)
ANTOINET François Jean Marie
BABAD Benoit Joseph
BABAD Jean
BARBET Eugène Frédéric
BERNARD Julien
BERTHET Léon Alexandre
BORNEAT Alexandre Clément
BOURDON Jean
BOZONNET Jean Frédéric
BRAZIER Léon
BRUNET Eugène
BUFFY François
CHAFFURIN Léon
CHARVET Jean Marie Jérémie
CLERC Clément
DEGOUD Jules
FOREY Auguste
GAILLARD Félix
GENAUDY Frédéric
GENAUDY Pierre
GERVAIS Joseph Célestin
GUICHARDON Alexandre
JAY Cyrille
LABALME Alphonse
LESY Joseph
MARTIN Jean Marie Mathieu
MAZUIR Marie César
MEYSSON Claudius
PACCARD Jean Claude
PERRAUD Jean Claude
PERRET Henri
POLLET Adolphe
RIGOLLET Benoit
RIPPE Joseph
RIPPE Léon
ROBIN Claude Joseph
ROUX Julien
VILLIERS Claudius
|
BERTHET Léon Alexandre
Ses origines
|
Léon Alexandre BERTHET est né à Chaveyriat aux
Brosses le 1/06/1891.
Son père Joseph avait 31 ans et était tuilier.
Sa mère Marie Victorine Clémence née POMATHIOS (1867 - 1925)
avait 23 ans.
Ses parents se sont mariés le 22/11/1888 à Chaveyriat.
Cimetière de Chaveyriat. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Léon Alexandre BERTHET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux châtain et
les yeux marron clair.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1901 - Les Brosses -
Liens Geneanet vers frères et soeurs (cliquer sur l'image)
Il avait un autre frère Joseph né le 23/03/1897 à Chaveyriat; marié le
26/11/1923 à Chaveyriat avec Marie Germaine BABAD; décédé le 12/07/1968
à Bourg en Bresse.
Il a eu également une soeur Marie Marceline née à Chaveyriat le
17/01/1894.
Recensement Chaveyriat 1911 - Les Brosses -
Au moment du conseil de révision Léon Alexandre BERTHET exerçait le métier
de cultivateur à Condeissiat.
Il est classé soutien indispensable de famille le 4/09/1912.
Il est incorporé le 10/10/1912 au 44e RI.
Liste électorale Chaveyriat 1914.
Recensement Chaveyriat 1921.
La guerre
Léon Alexandre BERTHET passe au bataillon de marche du 60e RI le
5/02/1915.
Il passe au 101e RI 1ere compagnie le 27/03/1915.
Il est tué le 8/10/1918 à 6 h 30 au Sud Est d'Orfeuil (Ardennes).
Il est cité à l'ordre du régiment le 22/06/1917 : "Bon soldat très
courageux; le 27/05/1917 étant de garde au petit poste a été entouré par
l'ennemi; a résisté courageusement jusqu'à l'arrivée de la contre
attaque".
Croix de guerre étoile de bronze.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale d'Orfeuil à Semide (Ardennes) Tombe 623.
|
Historique du 101e régiment d'infanterie |
Le 5 octobre, la relève est terminée ; la prise de commandement a
lieu à 4 heures. Le 101e est prêt à se mettre à l'ouvrage. C'est à lui
que revient l'honneur d'enlever la crête d'Orfeuil
que le 1er bataillon de chasseurs à pied, épuisé, n'a pu franchir.
A 11 heures, le 5, le bataillon JANIN, soutenu par le bataillon TASSY,
attaque la crête à l'est du village d'Orfeuil, où se trouve le « Signal
Détruit », véritable fortin, garni de mitrailleuses, protégé en avant
par un solide réseau de fils de fer. Malgré l'énergie et l'entrain
déployés, l'attaque ne réussit pas à enlever la position ; les premières
lignes s'avancent sur un véritable glacis jusqu'aux réseaux ; quelques
éléments atteignent la tranchée, mais ne peuvent s'y maintenir, sous les
feux croisés de mitrailleuses installées aux bois L. 9 et L. 8 à l'est,
aux environs d'Orfeuil, à l'ouest et dans le « Signal Détruit ». Par
deux fois, les attaques sont renouvelées, avec le plus entier dévouement
; elles n'ont pas plus de succès, et le soir, le bataillon reprend ses
lignes après avoir subi de lourdes pertes. Le 1er bataillon qui a engagé
une de ses compagnies pour renforcer le 3e bataillon affaibli est
également éprouvé. Plus de 120 hommes tués ou blessés, tel est le bilan
de cette journée. Le. sous-lieutenant PAPIN a été tué au moment où il
enlevait brillamment sa section. Les sous-lieutenants SIMPHAL, BOILLOUX,
PINAULT et JEANSON sont blessés. Le 6, les attaques ne sont pas
renouvelées. Des reconnaissances mordantes exécutées, au cours de la
journée du 6, permettent de situer exactement les centres de résistance
et de nouveaux nids de mitrailleuses. Des tirs d'artillerie lourde sont
exécutés dans l'après-midi sur Orfeuil et la route. Le 3e bataillon est
relevé le 6 au soir, en première ligne, par le bataillon TASSY (1er) et
passe en réserve.
Le 7 est également une journée d'attente ; quelques nouvelles pertes.
Le 8, les attaques sont reprises dès le matin dans le but de briser la
résistance ennemie. La 73e D. I. attaque à 5 heures 15 par surprise,
avec artillerie d'assaut. La 124e D. I. attaque après une préparation
d'artillerie de 1 heure 5, en liaison avec la 14e D. I., à 6 heures 15.
Le bataillon LEBLANC est en soutien (2e ). Comme l'avant-veille, et
malgré une puissante préparation d'artillerie, nos vagues d'assaut
viennent se briser sur les tranchées et les réseaux de fils de fer que
flanquent des mitrailleuses. Une seconde attaque, à 16 heures 30, sur le
« Signal Détruit » n'atteint pas. l'objectif ; le soir, il faut
reprendre nos positions de départ. Nos pertes dans cette journée ont été
assez importantes, le courage déployé, au-dessus de tout éloge. Chacun a
fait preuve d'abnégation et d'un courage héroïque. Ces deux attaques ont
coûté 21 tués et 90 blessés au régiment.
Pertes du 8/10/1918 du 101e RI.
|