ROBIN Claude Joseph
Ses origines
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Claude Joseph ROBIN est né le 29/12/1894 à
Vonnas au hameau de Chassin.
Son père
Joseph avait 43 ans et était cultivateur.
Sa mère
Françoise née CHAFFURIN avait 40 ans.
Cimetière de Chaveyriat |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Claude Joseph ROBIN mesurait 1.72 m; il avait les cheveux noir et les
yeux jaune.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Chassin -
Liens Geneanet vers frères et soeurs (Cliquer sur l'image).
Recensement Chaveyriat 1906 - Le bourg -
Recensement Chaveyriat 1911 - Baritel -
Au moment du conseil de révision Claude Joseph ROBIN exerçait le métier
d'agriculteur.
Son père est décédé le 5/05/1912 à Chaveyriat.
La guerre
Claude Joseph ROBIN est ajourné 1 an pour faiblesse.
Il est de nouveau ajourné le 26/10/1914.
Il est incorporé au 133e RI le 8/09/1915.
Il passe au 44e RI le 20/01/1916.
Il est blessé par éclat d'obus aux mains le 12/09/1916 au bois
Marrières.
Il est à nouveau blessé le 16/04/1917 au Godat par éclat d'obus (plaie
superficielle du poignet).
Il passe au 55e RI le 18/09/1917.
Il passe au 35e RI le 21/11/1917.
Il passe au 372e RI le 10/04/1918.
Il décède de maladie (grippe) le 21/10/1918 à l'ambulance colonne mobile B à Ochrida
(Serbie).
Il est inhumé au
Cimetière militaire de Bitola (Monastir) Macédoine : Tombe 3750.
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Historique du 372 e RI |
dont extraits : Le régiment est relevé de ses positions le 11
août. Il va prendre un secteur dans la région des lacs Presba et Cerida.
Cinq coups de main tentés sur lui ne donnent pas beaucoup de résultats.
Le 26 septembre, l'ordre d'attaquer est donné : l'objectif est atteint
le 27 au soir. L'ennemi se repliant, la marche en avant reprend le 28 au
matin, le 29, nos troupes rentrent à Struga, à Vranista. Le 30, elles
atteignent la frontière serbe-albanaise. C'est là que vient les trouver
la nouvelle de la capitulation bulgare. Cette fois, c'est la
désagrégation du bloc ennemi, c'est le commencement de la débâcle. Les
opérations contre l'Armée austro-allemande continuent. Le 372e s'enfonce
dans les massifs d'Albanie, en déloge l'ennemi, et, le 7 octobre atteint
Elbassan.
Le mouvement de retraite ennemi est général. Le 372e est alors ramené à
Monastir ; c'est là qu'il apprend avec joie la signature de l'armistice.
Extrait des pertes du 372e RI. |