Chaveyriat
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MARTIN
Jean Marie Mathieu
Ses origines
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Jean Marie Mathieu MARTIN est né le 14/10/1876 à
Vonnas à Bèzemème.
Son père Claude avait 38 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Philiberte née PENIN avait 32 ans. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie Mathieu MARTIN mesurait 1.71 m; il avait les cheveux et les
yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vonnas 1896 - Bèzemème -
Au moment du conseil de révision Jean Marie Mathieu MARTIN exerçait le métier
de cultivateur.
Il est incorporé au 44e RI le 16/11/1897.
Il est libéré le 22/09/1900.
Jean Marie Mathieu MARTIN se marie à Vonnas le 14/04/1905 avec Benoite
Françoise PONCET demeurant et née à Vonnas le 2/03/1885 (décédée à
Chaveyriat le 30/03/1967).
Recensement Chaveyriat 1911 - Baritel -
- Jean Marie né à Vonnas au hameau de Bèzemème le 8/09/1906; marié à
Boghar (Algérie) le 10/03/1934 avec Louise ESCODA.
- Antonia Delphine née né à Vonnas au hameau de Bèzemème le 30/09/1907;
mariée à Vonnas le 5/02/1932 avec Antonin DUCLOS.
- Tony Henri Claude né à Chaveyriat à Baritel le 21/12/1909; marié à
Chaveyriat le 23/11/1936 avec Victorine BERNIGAUD.
La guerre
Jean Marie Mathieu MARTIN est mobilisé le 3/08/1914 au 55e régiment
territorial d'infanterie.
Il est blessé le 15/10/1915 au combat de Barrié (Alsace) : vaste brèche
avec gangrène région périnéo fessière par obus.
Il décède de ses blessures le 21/10/1915 à Bussang.
Il est inhumé à la
Nécropole nationale d'Epinal tombe : Tombe 952.
Son nom figure également sur le monument aux morts de Vonnas.
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Historique du 55e régiment territorial d'infanterie. |
dont extraits : 6 juin 1915. — Après
quatre pénibles journées de marche, le 1er bataillon occupe les
tranchées des pentes nord de l'Hartmannswillerkopf ; le 2e bataillon,
celles du col du Sud-Est, de Gershacker et du Nudenhut ; le 3e
bataillon, celles du Felsenbach, du Kletterbach et de la vallée de la
Lauch (rive droite et rive gauche). Tous ces secteurs interdisent des
passages importants et comprennent des points de friction délicats.
Presque tout est encore à faire en ce qui concerne l'organisation de la
première ligne et de la ligne de résistance. Il faut construire des
tranchées solides, des abris à l'épreuve, des ouvrages de fortification.
Pendant le séjour du Régiment dans ces secteurs, il exécute de
nombreuses patrouilles, reconnaissances, fait des avances appréciables
en plusieurs points (Gershacker, Nudenhut, Kletterbach, Felsonbach-Eck,
Lauch), pare à plusieurs attaques et subit de nombreux et violents
bombardements.
Malheureusement, les tués, blessés et prisonniers se font de plus en
plus nombreux. La ligne devient peu à peu presque infranchissable, grâce
à des .travaux considérables effectués avec beaucoup de peine et de
danger, et admirables par leur solidité, leur organisation et leur
dispositif.
Le 16 octobre 1915, vers 4 h. 30, l'ennemi attaque les postes qui
défendent la route de Vunheim, sur la droite.
Il exécute sur ces postes un torpillage serré et un feu roulant de
mitrailleuses, puis se précipite sur eux. La section qui le défend
débordée par le nombre, est obligée de se replier, mais non sans avoir
chargé à la baïonnette et avoir bravement défendu sa tranchée dont
l'ennemi reste maître pendant quelques instants. Le renfort arrivé,
l'ennemi est forcé d'abandonner la tranchée dont il avait pu s'emparer
et ne conserve que deux postes avancés.
Les deux compagnies engagées comptent onze tués, parmi lesquels le
sous-lieutenant Guillard, mortellement frappé au moment où il commandait
et s'élançait : « A la baïonnette », l'adjudant Guerry, les sergents
Bouvier et Chambard ; vingt-neuf blessés au nombre .desquels se
trouvaient les adjudants Gonin et Demole ; enfin, vingt-trois
prisonniers, parmi lesquels deux officiers, un adjudant, deux caporaux.
Extrait des pertes du régiment.
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