DEGOUD Jules Joseph
Ses origines
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Jules Joseph DEGOUD est né le 30/09/1891 à
Mézériat au bourg.
Son père Joseph avait 34 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Louise Césarine née CLERC avait 21 ans. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jules Joseph DEGOUD mesurait 1.63 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Mézériat 1901 - Le bourg -
Recensement Mézériat 1906 - Les Manets -
- François Paul né à Mézériat le 12/02/1898; marié à Paris 13e
le 23/06/1925 avec Catherine NEBLING; décédé à Francheville le
30/11/1984.
- Françoise Henriette née à Mézériat le 8/04/1894; décédée à Lyon 7e le
15/06/1978.
- André Joseph né à Mézériat le 30/07/1896; marié à Clichy (Seine) le
10/09/1921 avec Blanche LELARCHE; décédé le 26/05/1936 à Paris 14e.
- Léon Joseph né à Mézériat le 10/11/1903; décédé à Albigny sur Saône le
14/04/1986.
- Marie Antonine née à Mézériat le 31/01/1901.
Recensement Chaveyriat 1911 - le bourg -
Au moment du conseil de révision Jules Joseph DEGOUD exerçait le métier
de cultivateur à Laiz.
Son père était décédé et sa mère résidait à Chaveyriat.
Il est classé soutien indispensable de famille le 4/09/1912.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1913 et passe au 8e régiment de
zouaves le 30/09/1913.
La guerre
Jules Joseph DEGOUD passe au 8e régiment de zouaves le 8/08/1914.
Il est blessé le 11/05/ 1915 au nord d'Arras (balle au bras gauche) et
le 29/01/1917 (éclats d'obus jambe droite).
Il est tué le 26/04/1918 à 7 h au combat de Villers Bretonneux (Somme).
Il faisait partie de la 7e compagnie
Croix de guerre étoile de bronze.
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Historique du 8e régiment de zouaves. |
Dont extraits :
Après leur terrible coup de boutoir du 21 mars, les Allemands veulent
s'emparer d'Amiens et couper l'armée britannique de l'armée française.
Pour prendre Amiens, il faut être maître du fameux plateau de
Villers-Bretonneux. Les Allemands montent une attaque avec des troupes
fraîches. Les zouaves ne l'attendent pas, ils attaquent les premiers.
L'action va s'engager dans des conditions difficiles.
Le régiment est prévenu le 25 avril à 14 heures. Il faut relever, dans
la nuit, des troupes australiennes dont la ligne est flottante. Les
reconnaissances, faites sous des feux violents, sont pénibles. Toute la
nuit se passe à disposer les troupes, une longue nuit de fatigue sans
sommeil. Les bataillons sont l'un derrière l'autre. Il s'agit d'enlever
le monument de Villers-Bretonneux.
A l'aube, à 5 h. 15, le régiment s'ébranle parmi les blés et les
cultures. Les compagnies de tête suivent le barrage roulant, gravissent
les pentes, arrivent à la crête, mais ne peuvent déboucher. Les sections
de tête perdent 50 % de leur effectif.
Prises de face et d'enfilade par des feux de mitrailleuses, elles
s'accrochent au terrain sans reculer d'une semelle, malgré la violence
des feux d'artillerie. L'après-midi, une nouvelle tentative est faite.
Les reconnaissances gagnent une centaine de mètres. Si le Monument n'a
pu être atteint, l'opération n'en est pas moins un succès. Elle a
prévenu une attaque et désorganisé deux divisions allemandes mélangées,
au cours d'une relève.
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