BARBET Eugène Frédéric
Ses origines
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Eugène Frédéric BARBET est né à Chaveyriat au
Bois Perrot le 6/03/1884.
Son père Claude Marie avait 39 ans et était charron.
Sa mère Marie née DUMOULIN avait 32 ans.
Ses parents se sont mariés à Chaveyriat le 26/09/1872. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Eugène Frédéric BARBET mesurait 1.61 m; il avait les cheveux et les yeux
brun.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Le bourg -
- Marie Joséphine née à Chaveyriat le 22/10/1875; mariée à Chaveyriat le
5/09/1911 avec Alfred Joseph BUFFARD; institutrice.
- Benoite Alice née à Chaveyriat le 22/01/1881.
- Claude Benoit né à Chaveyriat le 10/10/1874.
Recensement Chaveyriat 1901 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Eugène Frédéric BARBET exerçait le métier
de charron.
Il est incorporé au 21e bataillon de chasseurs à pied le 9/10/1905.
Il est libéré le 28/09/1907.
Recensement Chaveyriat 1911 - Le bourg -
Liste électorale Chaveyriat 1914.
Eugène Frédéric BARBET était célibataire.
La guerre
Eugène Frédéric BARBET est mobilisé le 3/08/1914 au 223e RI 23e
compagnie.
Il est tué le 20/06/1915 à 9 h à Reillon.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Reillon (Meurthe et Moselle)
Ossuaire 1.
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Historique du 223e RI |
dont extraits : En juin 1915, le Régiment est transporté dans le
secteur Reillon, Leintrey,
Veho (16 kilomètres est de Lunéville). Dans la nuit du 19 au 20 juin,
les deux bataillons attaquent les organisations ennemies situées à
cheval de la route Reillon-Gondrexon (bataillon DUNOD), jusqu’à la cote
293 incluse (bataillon BERTHELOT). Malgré la bravoure déployée, au petit
jour les objectifs ne sont pas tous atteints et l’ennemi contre-attaque
avec ses réserves. Le 223e se cramponne au terrain et conserve ce qu’il
a conquis dans la nuit. En fin de journée, une brillante charge à la
baïonnette, à laquelle participent un peloton de la 20e compagnie, la
23e compagnie, permet à nos troupes de briser la résistance ennemie et
de faire de nombreux prisonniers. Le 223e s’installe dans les tranchées
allemandes et organise rapidement ses nouvelles positions pendant les
jours suivants. Cette lutte, âpre et violente, a causé des pertes
sévères au Régiment, particulièrement au bataillon DUNOD.
JMO du 223e RI
Pertes du 223e RI
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