CLERC Clément Frédéric
Alexandre
Ses origines
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Clément CLERC est né à Chanoz Chatenay au hameau
de Corrobert le 4/02/1895.
Son père Claude Joseph avait 25 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Joséphine née MOUCHET avait 20 ans.
Cimetière Montracol carré 1 tombe 52. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Clément CLERC mesurait 1.62 m; il avait les cheveux blond et les yeux
bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Montracol 1906 - Les Guillets -
Les Guillets.
Recensement Chaveyriat 1911 - Les Guillets -
Recensement Montracol 1911 - Les Guillets - (Il semble avoir été recensé
sur les 2 communes).
Au moment du conseil de révision Clément CLERC exerçait le métier de
cultivateur à Montracol.
Recensement Chaveyriat 1921 - Les Guillets -
La guerre
Clément CLERC est incorporé le 10/12/1914 au 35e RI.
Il disparait à la ferme des Wacques (Souain) le 25/09/1915; son corps
est retrouvé le 5/10/1915.
Il a reçu la médaille militaire le 1/10/1920 : "Vaillant soldat;
mortellement frappé en se portant à l'assaut des positions ennemies de
Champagne le 25/09/1915."
Croix de guerre avec étoile d'argent.
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Historique du 35e RI |
Dont extrait : Vers la mi-août le régiment s'embarque à
la Ferté Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le
poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre
le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette
ardeur que met au coeur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner
l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme
régnait dans la parallèle de départ.
A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait
toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée
française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête
pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos
compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles
qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des
mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant
brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois
D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement
puissantes.
La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426
prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l' avant et
alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul
bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant
qui reprend le lendemain à 5 h. 30. Les compagnies étaient très
éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant,
vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est
ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi
avant la rivière « La Py ». Dans l'après-midi, parvient l' ordre
d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de
préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à
l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes.
Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il
faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.
Le 27, vers 16 heures, on attaque de nouveau la tranchée des Tantes où
l'on réussit à se maintenir.
Extrait des pertes du régiment. |