Chaveyriat
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BORNEAT Alexandre Clément dit
MIDY
Ses origines
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Alexandre Clément BORNEAT est né à Chaveyriat
aux Essarts le 31/12/1894.
Son père
Louis François avait 55 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie née DESCHAMP avait 37 ans.
Ses parents se sont mariés le 10/01/1894 à Chaveyriat; son père
était veuf de Constance MOREL; sa mère était veuve de Jean
Baptiste BOST. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Alexandre Clément BORNEAT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux noir et
les yeux bleu.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Corand -
Recensement Chaveyriat 1901 - Corand -
Recensement Chaveyriat 1906 - Corand -
Recensement Montracol 1911 - Les Métairies - (Il est possible que BORNEA
Célestin corresponde à Alexandre Clément BORNEAT : il n'existe
aucune autre fiche matricule au nom de BORNEA ou BORNEAT entre 1913 et
1914; même chose sur les naissances de Chaveyriat en 1893 - 1894).
Au moment du conseil de révision Alexandre Clément BORNEAT exerçait le métier
de cultivateur à Montracol.
La guerre
Alexandre Clément BORNEAT est incorporé le 1/09/1914 au 14e régiment de
chasseurs.
Il passe au 134e RI le 8/10/191 puis au 56e RI le 17/11/1914.
Il est tué par éclat d'obus le 29/03/1915 à 11 h du matin à Mécrin au bois d'Ailly (Meuse).
Il est décoré de la Médaille militaire à titre posthume le 22/04/1920 :
"Soldat très brave qui en toutes circonstances a fait preuve du plus beau courage et d'un réel mépris du danger; frappé mortellement à son
poste de combat le 29/03/1915 au bois d'Ailly".
Croix de guerre avec étoile de bronze.
Extrait historique du 56e RI : Le 13 septembre, le 8 e C.A. quitte la
région de Mortagne pour les Hauts de Meuse. Le 56 e va prendre position
en avant de Saint-Mihiel. Il est à peine en place, le 20 lorsqu’il
reçoit l’ordre de s’embarquer pour Sainte-Menehould. Son séjour dans
cette coquette petite ville est de courte durée et, le 23, il se porte à
marche forcée dans la direction de Clermont-en-Argonnes où il prend
possession en avant de Courcelles, entre Parois-en-Argonne et Aubréville.
Mais l’ennemi a profité du départ de nos troupes pour s’emparer de
Saint-Mihiel et s’installer sur les Hauts de Meuse et déjà il a franchi
la rivière. Le 8 e C.A. est ramené en toute hâte dans la région de
Saint-Mihiel où il va garnir la forêt d’Apremont pour contenir l’ennemi.
Les bataillons sont à cette époque commandés : le 1 er par le commandant
HAYOTTE, le 2 e par le commandant PERRET, le 3 e par le commandant
GREINER venu du 210 e R.I.
Le 29 septembre, le 56 e est à nouveau en première ligne sur les pentes
sud-ouest du bois d’Ailly. Il restera dans ce secteur fameux jusqu’au 25
septembre 1915, toujours en première ligne, barrant à l’ennemi la route
de Commercy par une âpre guerre de mine, par une lutte de chaque jour,
de chaque nuit, lutte au couteau, à la grenade, d’homme à homme, sous
une avalanche journalière de 210 et de torpilles telle que, plus tard à
Verdun, lorsque l’enfer tonnera aux portes de Souville, les vieux du
bois d’Ailly ne sauront pas trembler ! Au cours de cette période
héroïque, l’ennemi n’a pu enlever un pouce de terrain gardé par le 56 e
et, par contre, toutes les attaques menées par le régiment nous ont
donné le succès, ou ont été poussées jusqu’au sacrifice.
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