LESY Pierre Joseph
Ses origines
|
Pierre Joseph LESY est né le 27/09/1890 à
Chaveyriat au bourg.
Son père Joseph avait 49 ans et était sabotier.
Sa mère Marie Josephte née LACOUR (1854 - 1925) avait 36 ans.
Ses parents se sont mariés à Vandeins le 10/01/1877. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Pierre Joseph LESY mesurait 1.61 m; il avait les cheveux blond foncé et
les yeux bleu jaunâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Le bourg -
Recensement Chaveyriat 1901 - Le bourg -
Recensement Chaveyriat 1906 - Le bourg -
Recensement Chaveyriat 1911 - Le bourg -
Au moment du conseil de révision Pierre Joseph LESY exerçait le métier
de sabotier.
Il est incorporé le 10/10/1911 au 21e bataillon de chasseurs à pied.
Il est libéré le 8/11/1913.
Pierre Joseph LESY se marie à Chaveyriat le 24/11/1913 avec Berthe
BROYER née le 18/07/1889 à Chaveyriat.
Liste électorale Chaveyriat 1914.
Le couple a eu un fils Joseph né à Chaveyriat le 4/10/1914; marié à
Chanoz Chatenay le 17/11/1945 avec Hélène BONNE.
Joseph LESY a eu un demi frère Benoit Michel BROYER né de père
inconnu le 7/01/1918, marié à Polliat le 23/01/1942 avec Andrée BUIS.
Berthe BROYER se remarie à Chaveyriat le 13/12/1920 avec Auguste
PERRET veuf de Marie Lucie Joséphine REY.
La guerre
Pierre Joseph LESY est mobilisé le 2/08/1914 au 55e bataillon de
chasseurs à pied (10e compagnie).
Il est blessé et décède de ses blessures le 9/01/1915 à la cote 132 à
Crouy au nord de Soissons.
|
Historique du 55e BCP |
dont extraits : Le 8 janvier 1915 le 55e à l'honneur d'être
désigné, avec un Bataillon du Régiment de Tirailleurs Marocains, pour
l'attaque de la redoute du Plateau 132 au Nord de Soissons. Le 8 au
matin il s'empare de la redoute après une vigoureuse charge à la
baïonnette et le Capitaine LATIL, Commandant du Bataillon, est tué sur
la position qu'il a conquise. Le Bataillon s'y maintient en dépit
d'incessantes et violentes contre-attaques subissant de fortes pertes,
mais en infligeant de plus grandes à l'ennemi, jusqu'au moment où il est
relevé le 9 au soir. Dans ces rudes journées il a affirmé son élan et sa
solidité. Les Caporaux NOËL, EMONT, les Chasseurs BOUCAUD, LARDET et
VERMOT s'y distinguent pendant l'assaut ; pendant les contre-attaques le
chasseur COFFAUX embusqué dans un trou d'obus tue à lui seul une
quinzaine d'allemands.
|