Chaveyriat
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RIPPE Joseph Jean Marie
Célestin
Ses origines
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Joseph RIPPE est né le 1/07/1895 à Chaveyriat
aux Rognards.
Son père Joseph avait 44 ans et était cultivateur.
Sa mère Mariette née PALLANCHON avait 39 ans.
Ses parents se sont mariés à Chaveyriat le 14/10/1875.
Joseph et Léon RIPPE étaient frères; sur les registres de naissance
la mère indiquée pour Joseph est Mariette PALLANCHON et pour
Léon la mère indiquée est Mariette ALBAN.
En fait il s'agit de la même personne; Mariette PALLANCHON est
née à Chaveyriat le 24/01/1856 de père inconnu; sa mère jeanne
Marie s'est par la suite mariée avec Alexis ALBAN (dit CARROUX)
le 4/12/1856. |
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph RIPPE mesurait 1.68 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Chaveyriat 1896 - Les Rognards -
- Mariette Clarisse née à Chaveyriat le 7/06/1880; mariée à Chaveyriat le
15/11/1900 avec Jean Marie Joseph DUCHEMIN
Cimetière de Chaveyriat.
-
Justine née à Chaveyriat le 21/09/1882; marié à Chaveyriat le
8/01/1908 avec Antoine Hyppolyte CORDIER
- Marie François né à Chaveyriat le 5/07/1889; marié le 3/05/1913 à
Vandeins avec Angèle Félicité NEVEU; commotion nerveuse en 1915 par
obus; décédé le 14/05/1925 à Chaveyriat.
- Alphonse Marcel né à Chaveyriat le 18/07/1898; décédé à Bourg le
19/04/1972.
Recensement Chaveyriat 1901 - Les Rognards -
Recensement Chaveyriat 1906 - Les Rognards - (Sa mère décède le
29/05/1903 à Chaveyriat; son père se remarie le 8/12/1909 avec Marie
Josephte GUILLERMIN).
Recensement Chaveyriat 1911 - Les Rognards -
Liste électorale Chaveyriat 1914.
Au moment du conseil de révision Joseph RIPPE exerçait le métier de
cultivateur .
La guerre
Joseph RIPPE est incorporé le 16/12/1914 au 44e.
Il passe au 42e RI le 22/06/1915 puis au 60e RI 7e compagnie le
17/09/1915.
Il est tué au boyau des glands au nord de bois Croisette à Cléry (Somme)
le 17/08/1916.
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Historique du 60e RI |
dont extraits : Le 16 août, il reprend l'attaque qui avait échoué
deux jours auparavant. De notre côté, nous devons appuyer par notre
gauche son mouvement. La 7e reçoit l'ordre de reprendre le
boyau des Glands qui a
été lâché par une erreur du reste fort explicable. La section de tête
arrive à portée de grenade du boyau. A 14 heures, l'artillerie commence
son œuvre. Elle gronde formidablement. Le 60e à lui seul peut compter
sur l'appui de 3 batteries lourdes et de 9 batteries de 75, en tout 48
pièces qui tirent à une cadence extrêmement rapide. A 17h 15, les vagues
d'assaut sortent d'un élan magnifique à la suite des chefs de section. A
18 heures, tous les objectifs sont conquis. Les actes de dévouement et
de courage ont été si nombreux qu'on ne peut les signaler tous.
Le commandant GIROUD, du 3e bataillon, est atteint mortellement d'une
balle alors que debout sur le parapet de la tranchée conquise, il donne
ses ordres en vue des travaux à exécuter; tués aussi le lieutenant
BENOIT, de la 7e , et DECIMO, de la 10e , le capitaine GUYARD, de la 3e
compagnie, les lieutenants FEUVRIER et de La ROCHETHULON, de la 2e
compagnie.
Nous avons 34 tués; 159 blessés, dont les lieutenants LHOTE et FLOTTES,
de la 2e C. M. L'adversaire qui est devant nous, est 1er régiment de la
Garde prussienne; on le sait d'une façon précise par un prisonnier.
Désormais, la lutte sera effroyablement dure. En attendant, le
bombardement sévit sans interruption sur nos lignes.
Le 17 août, nous comptons encore 12 tués et 34 blessés.
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