BERGIER Marie Georges Jules
Ses origines
Marie Georges BERGIER est né le 9/10/1888 à Vorges les Pins.
Son père Placide Séraphin avait 41 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Emilie Victorine née ROUSSEL avait 32 ans.
Il n'a pas été trouvé de lien entre ce soldat et la commune de Pont de
Veyle (ne figure pas sur le recensement de 1911 ni sur les listes
électorales de 1914).
Vorges les Pins.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Marie Georges BERGIER mesurait 1.59 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Vorges 1906.
Recensement Vorges 1906.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de cultivateur
Vorges.
Il est ajourné en 1909 pour faiblesse.
Il est incorporé le 3/10/1910 au 149e régiment d'infanterie.
Il est libéré le 25/09/1912.
La guerre
Marie Georges BERGIER est mobilisé le 3/08/1914 au 149e RI.
Il est nommé caporal le 24/10/1915 puis sergent le 24/03/1916.
Il passe au 358e RI le 1/06/1916 et au 175e RI le 5/07/1917.
Il passe au 176e RI le 6/02/1918.
Il décède des suites de maladie à l'ambulance mobile 57 à Lesnica
(Albanie) le 14/10/1918.
Son décès a été transcrit sur les registres de Pont de Veyle le
9/06/1920.
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176e régiment d'infanterie. |
dont extraits :
Le 21 août 1918, le 176me (Colonel GARCHERY) est relevé par le 372me
Régiment d'Infanterie et se rend en Albanie par étapes, Glomboc, Laisica,
Zembac, Koritza, Moschopol, Dusari, Protopapa, Cafa et Guriprère.
Le 3me Bataillon relève au centre de résistance la fraction du 227me
Régiment d'Infanterie entre le Dévoli et la Tomorica, en liaison à
droite avec le 260me R. I. Le 2me Bataillon relève le 58me Bataillon de
Chasseurs à pied au bord de la Tomorica, à Iskimar et Vizan. Le 1er
Bataillon occupe Gréva.
Le régiment se retranche sur ses emplacements, et organise une 2me ligne
de résistance. Des fractions sont envoyées alternativement en
reconnaissance pour ne pas perdre le contact avec l'ennemi ; il est en
liaison à gauche avec les Italiens sur les hauteurs de Tomor. Après un
mois d'avant-postes, sans incidents, le régiment est relevé par le 260me
R. T. et par des éléments du 9me Bataillon de Tirailleurs Algériens (30
septembre).
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