Pont de Veyle
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LARROZE François


Ses origines


François LARROZE est né le 16/11/1882 à Pont de Veyle au lieu dit Baloux.
Son père François avait 33 ans et était manœuvre.
Sa mère Claudine née DUVERNAY avait 32 ans.
Jean Marie et François LARROZE étaient frères avec pour Jean Marie une orthographe différente de son nom (LAROZEY voir fiche).
Tous les documents concernant François ont bien la même écriture.




Registre d'état civil de Pont de Veyle

Naissances année 1882


Registre matricule



Monument aux morts
 
     

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
François LARROZE mesurait 1.65 m; sa fiche matricule ne donne pas d'autres détails.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de Veyle 1891 - Baloux -

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de boucher à Pont de Veyle.
Il est exempté en 1903 pour une otite moyenne chronique avec perforation du tympan.
En 1905 il figure toujours sur la liste électorale de Pont de Veyle.
Il se marie avec Madeleine PIQUEMAL le 20/11/1903.
Les deux filles sont en nourrice à Pont de Veyle.



Recensement Pont de Veyle 1906.

Claudia est née le 6/09/1904; elle décède à Toulouse le 1/10/1982.

François LARROZE figure sur les listes électorales de Pont de Veyle de 1910 et 1914 mais il ne figure pas au recensement de 1911.


Liste électorale Pont de Veyle 1914.
 

La guerre

François LARROZE est classé service armé par le conseil de révision de Lizieux le 9/12/1914.
Il est incorporé au 133e RI le 24/02/1915.
Il passe au 42e RI le 21/06/1915 puis au 35e RI le 7/09/1915.

Il est tué le 25/09/1915 à Souain (ferme de Wacques dans la Marne).
Il est inhumé à la Nécropole Nationale 'LA CROUEE' Souain-Perthes-lès-Hurlus (51 - Marne) tombe 4243.

Il a reçu la médaille militaire le 10/08/1920 : "Soldat très courageux et très dévoué; mortellement frappé le 25/09/1915 à Souain en s'élançant à l'assaut des positions ennemies."

35e régiment d'infanterie


dont extraits :

Vers la mi-août le régiment s'embarque à la Ferte-Milon pour aller en Champagne, faire soutenir à l'ennemi le poids de ses armes. Pendant cinq semaines, les travaux d'approche entre le moulin de Souain et le bois D. E. furent activement menés, avec cette ardeur que met au cœur l'espoir d'une victoire prochaine et décisive.
C'était le 25 Septembre 1915. L'heure était enfin venue d'abandonner l'outil pour la baïonnette et la grenade ; le plus grand enthousiasme régnait dans la parallèle de départ.

A 9 heures tout le monde était en place, et notre artillerie donnait toujours. L'ennemi ayant remarqué de l'agitation dans la tranchée française ouvre alors un feu d'une extrême violence. Mais cela n'arrête pas l'élan et à 9 h. 15, notre artillerie allonge son tir, nos compagnies sortent successivement de la tranchée et malgré les balles qui sifflent de tous côtés vont en courant à l'attaque. Le feu des mitrailleuses devient tellement violent que l'assaut parait un instant brisé et qu'une nouvelle préparation d'artillerie, est faite sur le bois D. E. où l' ennemi a des organisations défensives particulièrement puissantes.

La canonnade terminée, le bois D. E. est enlevé et nous faisons 426 prisonniers. Malgré des pertes élevées, il faut aller de l' avant et alors on franchit la première position allemande pour aller d'un seul bond jusqu'au bois Frédéric II. La nuit suspend le mouvement en avant qui reprend le lendemain à 5 h. 30. Les compagnies étaient très éprouvées, le Ier bataillon n'avait guère plus de 80 hommes. Pourtant, vers 9 heures, on atteint les lisières nord du bois 28 et l' on est ainsi non loin de la tranchée des Tantes, dernière position de l'ennemi avant la rivière « La Py ». Dans l' après-midi, parvient l' ordre d'attaquer à 16 heures cette tranchée. Après une demi-heure de préparation d'artillerie, les braves qui restent s'élancent résolument à l' assaut et parviennent à prendre pied dans la tranchée des Tantes. Le succès ne peut être complet ni la brèche élargie, faute de monde ; il faut se replier dans la nuit aux lisières du bois 28.


Ferme des Wacques