MOREL Joseph Marius
Ses origines
Joseph Marius MOREL est né le 25/08/1895 à Pont de Veyle.
Son père Antoine avait 47 ans et était marchand de parapluies.
sa mère Anne née LUC avait 32 ans.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Marius MOREL mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les
yeux marron.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Veyle 1911 - Le grand Faubourg -
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de quincailler à
Pont de Veyle.
La guerre
Joseph Marius MOREL est incorporé le 10/12/1914 au 133e régiment
d'infanterie (6e compagnie).
Il est tué le 11/09/1916 à Bouchavesnes au combat de la Somme.
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133e régiment d'infanterie |
dont extraits :
Le lendemain, 6 septembre, tandis que le reste de la brigade
s'embarquait pour le repos, les 2e et 3e bataillons, avec leur colonel,
reprirent le chemin de la bataille. Le 7 au soir, le 2e bataillon releva
le 27e alpins en première ligne, sous un bombardement infernal. Le 3e
bataillon fut maintenu en réserve dans la tranchée de Celle. Le colonel
Baudrand s'installa, avec la C. H. R., immédiatement derrière le
bataillon Thouzelier, dans un ancien abri boche que l'ennemi bombardait
presque sans arrêt. Mais l'attaque se trouva ajournée.
Le 10 au soir, le 3e bataillon releva le 2e que les efforts successifs,
fournis depuis 15 jours, avaient épuisé. Pendant toute la relève, les
Allemands envoyèrent sans arrêt, surtout sur notre gauche, des rafales
de 77 et de 105, d'autant plus dangereuses que les travaux de
terrassement étaient insignifiants : il n'y avait que de simples niches
individuelles creusées dans un petit talus.
Le 11, le marmitage atteignit une très grande violence. Les 150 et
les 210 tombaient sans discontinuer, faisant croire à une prochaine
attaque ennemie. On prit des dispositions en conséquence. Mais dans la
soirée une petite pluie fine, qui se mit à tomber, ramena une certaine
accalmie. Aussi, à la nuit venue, lentement, les corvées de
ravitaillement purent partir et les brancardiers se glisser dans l'ombre
pour relever les blessés du bombardement. L'attaque paraissait reculée «
sine die ».
Brusquement, le 11, le
colonel avertit le capitaine Martin par ces mots sibyllins, mais
convenus : « Jules est guéri ; il reviendra demain », que l'attaque
était fixée au 12. La brigade Messimy, renforcée par le 44e et le 133e,
devait enlever le bois Marlières, puis fixer l'ennemi de front dans
Bouchavesnes, tandis que,
à droite, la 66e division (174e R. I.), et à gauche le Ier corps,
déborderaient le village pour le faire tomber. Tel était le plan que les
événements modifièrent. Les bataillons désignés pour l'assaut étaient :
à gauche, le 28e bataillon de chasseurs (commandant Coquet) ; au centre,
le 2e bataillon du 44e (commandant Mathieu) ; à droite, le 3e bataillon
du 133e (capitaine Martin). Les 6e et 27e bataillons alpins devaient
suivre le 28e. Le 2e bataillon du 13 3e, avec les deux autres bataillons
du 44e, était maintenu en réserve.
Cimetière de Pont de Veyle
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