Pont de Veyle
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GOY Joseph Hippolyte


Le monument aux morts de Pont de Veyle fait état d'un soldat tué en 1915 : GOY Joseph.
Le registre de décès de la commune de l'année 1916 fait effectivement état du décès de GOY Joseph Hippolyte né en 1881 à Vandeins et tué le 17/12/1914 à Tracy le Mont.
Il n'a pas été trouvé de lien très précis entre ce soldat et la commune de Pont de Veyle.

Les listes électorales de Pont de Veyle de 1914 contiennent le nom d'un Joseph GOY :



Il ne peut toutefois pas s'agir de ce militaire (né et résidant à Pont de Veyle) qui a survécu à la guerre et s'est marié à Varennes les Macon le 24/06/1939.


Ses origines


Joseph Hippolyte GOY est né le 28/03/1881 à Vandeins.
Son père Jean François avait 20 ans et était cultivateur à Vandeins.
Sa mère Marie Victorine Adèle née BLANCHON avait 20 ans.

 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph Hippolyte GOY mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux pers.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.

 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Crottet 1901.

 - Victor né à Polliat le 20/07/1886; blessé en 1916 il a vécu après guerre à Saint Etienne et à Lyon.

Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de coiffeur à Crottet.
Il est incorporé au 2e régiment de zouaves le 15/12/1902.
Il est libéré le 23/09/1905; il a servi en Algérie du 18/11/1902 au 9/02/1905.

Il a par la suite résidé à Vienne (1905), Lyon 1906, Evian 1908 et Lyon à partir de novembre 1908.

Joseph Hippolyte GOY s'est marié Lyon 5e le 22/05/1909 avec Augustine Blanche BERTRAND.


Recensement Crottet 1911 - Ses parents résident toujours à Crottet à "La Gare".

 

La guerre

Joseph Hippolyte GOY est mobilisé et affecté au 2e régiment de zouaves où il arrive le 13/08/1914.
Il est tué le 17/12/1914 à Bois Saint Mard dans l'Oise près de Tracy le Mont.

Historique du 2e régiment de zouaves.



 

Attaques du bois Saint-Mard.

L'affaire du 31 octobre n'avait pas éloigné suffisamment l'ennemi du bois Saint-Mard; il s'était maintenu dans une position puissante appelée « Le Champignon », et il menait contre les défenseurs du bois une guerre dé mines-impitoyable. Il était indispensable de le déloger de ses tranchées et de le rejeter en arrière pour donner de l'air à tout le secteur. Tel fut le but assigné à l'attaque du 21 décembre 1914.

L'action devait être menée par quatre bataillons : à droite, le 1er et le 11e du 2e zouaves, sous les ordres du lieutenant-colonel Decherf; à gauche, le 5e et le bataillon Duhamel, du 2e tirailleurs, sous les ordres du lieutenant-colonel Bourgue. Depuis plusieurs semaines, des places d'armes avaient été aménagées et des munitions accumulées; mais, de son côté, l'ennemi n'était pas resté inactif; il avait renforcé ses réseaux de fil de fer, augmenté considérablement le nombre de ses mitrailleuses et de ses canons. L'affaire allait être très périlleuse et très dure.

Le 21 décembre, à 2 heures, une poignée de braves, sous le commandement du lieutenant Sorel, plaçaient quelques pétards sous les défenses ennemies, coupaient les fils de fer à la cisaille et se faisaient tuer héroïquement. A 7 heures, toute la ligne partait à l'assaut. Le premier bond permettait à la compagnie Burat d'enlever le Champignon, et à la compagnie Cordier de prendre pied dans la première tranchée allemande. Les 'autres unités, prises sous une grêle inouïe de balles et d'obus devant des fils de fer intacts, étaient forcées de s'arrêter à quelques mètres de l'ennemi et de s'y créer en hâte un médiocre abri.

Le 22, l'ennemi contre-attaquait violemment, en usant d'une avalanche de grenades et de-minenwerfer, rejetant les zouaves des positions chèrement conquises.

Le 23, le général commandant le secteur prescrit de reprendre à tout prix la tranchée perdue la veille. Animée d'un admirable esprit de sacrifice, la compagnie Bétant repart à l'assaut, et, grâce à la vigueur et à la rapidité de son action,: reprend en entier la position de la veille. Trois fois l'ennemi contre-attaque avec grenades, minen, lance-flammes; trois fois il est repoussé; mais, vers 15 heures, sa supériorité devient telle que les quelques survivants de la 17e compagnie sont obligés de revenir à leur point de départ du matin.


Registre des décès Pont de Veyle 1916.