FEYEUX Ernest Jean Claude
Ses origines
Ernest FEYEUX est né le 5/06/1894 à Pont de Veyle au Grand Faubourg.
Son père Jean Marie avait 36 ans et était couvreur.
Sa mère Célestine née GUICHON avait 37 ans et était blanchisseuse.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Ernest FEYEUX mesurait 1.58 m; il avait les cheveux châtain et les yeux
gris verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Veyle 1896 - Grand Faubourg -
- Léon Philibert Marie né le 17/01/1890; marié à Pontarlier le 8/10/1921
avec Anne ROSSIGNOL; remarié le 21/10/1950 à Pontarlier avec Marie
Victorine Ernestine RIFFIOD; décédé à Pontarlier le 2/05/1964.
- Joséphine Antoinette née le 23/03/1891.
- "Alphonse" : il doit s'agir de Ernest (aucune trace d'un "Alphonse"
FEYEUX.
- Lucie Joséphine née le 21/12/1896; mariée à Clonas / Vareze (Isère) le
22/10/1938 avec Félix Joseph PERISSIER.
Ses parents décèdent rapidement ( sa mère le 6/07/1899 et son père le
18/02/1901).
Au moment du conseil de révision Ernest FEYEUX exerçait le métier de
domestique agricole à Menthonnex sur Clermont en Haute Savoie.
Recensement Menthonnex 1911 - hameau de Mortery -
La guerre
Ernest FEYEUX est incorporé au 5e régiment d'infanterie coloniale à Lyon
à compter du 4/09/1914.
Il est blessé le 9/03/1915 au bois de Bolante (Meuse).
Il décède de ses blessures le 9/03/1915.
|
5e régiment d'infanterie coloniale. |
dont extraits :
Le 9 mars, la 8e compagnie et un peloton de la 76 compagnie prennent
part à une attaque locale exécutée par des unités du 6e colonial. Cette
opération, qui a pour but l'enlèvement de la première ligne allemande
sur un front de 500 mètres, doit nous procurer de bons observatoires sur
les positions ennemies.
Après un violent bombardement de deux heures, le signal de l'attaque est
donné : il est 5 h. 30. Avec un entrain admirable, les hommes sortent de
leurs tranchées et se précipitent vers la ligne ennemie, dont ils
s'emparent. La tranchée est aussitôt retournée et une contre-attaque
allemande n'obtient aucun succès.
Mais vers 19 heures, l'ennemi revient en force et tente à nouveau de
nous déloger de la tranchée conquise. La 8e compagnie, attaquée à la
fois de front et sur ses flancs, écrasée par une pluie de pétards et de
grenades, est rejetée sur sa tranchée de départ : elle ne compte plus
qu'une trentaine d'hommes environ.
Le général Marchand donne l'ordre de la reconstituer par prélèvements
sur toutes les unités du régiment. Le lieutenant Lambert, qui la
commande, sollicite l'honneur de recommencer l'attaque.
|
|
|
|
|