GERVAIS
Jean Marie Alexandre
Ses origines
Jean Marie GERVAIS est né le 1/08/1890 à Chanoz Chatenay chez son grand
père maternel Jacques GERVAIS qui était charron à Chanoz Chatenay.
Sa mère Marie Céline avait 22 ans.
Son père était inconnu.
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Marie GERVAIS mesurait 1.61 m; il avait les cheveux châtain et les
yeux verdâtre.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Veyle 1911 - Les Echets -
Sa mère s'est mariée avec Claude GUILLEMAUD.
Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de maçon à Pont
de Veyle.
Il est incorporé au 4e RI le 9/10/1911.
Il est libéré le 8/11/1913.
En 1914 il réside à Pont de Veyle.
La guerre
Jean Marie GERVAIS est mobilisé le 2/08/1914 au 44e RI.
Il est tué le 16/09/1914 au combat d'Autrèches.
Il est inhumé à la Nécropole nationale de Cuts (60 - Oise ) tombe 952.
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44e régiment d'infanterie |
Enfin, le 9 septembre dans la soirée, les routes à l'horizon se
couvrent de nuages de poussière : les lourds convois, les échelons
d'artillerie fuient précipitamment vers le nord : les Allemands vaincus
abandonnent le combat. La première victoire de la Marne est un fait
accompli.
Le 44e poursuit l'ennemi sans lui laisser aucun répit.
Le 12, il attaque des arrière-gardes qui couvrent le passage de l'Aisne,
les force à reculer et franchit la rivière à Vic-sur-Aisne ; toute la
division s'installe sur la rive droite. Les jours suivants, malgré de
furieuses contre-attaques allemandes, le régiment s'accroche aux
plateaux qui dominent la vallée de l'Aisne. Des combats incessants se
livrent, avec des alternatives d'avance et de recul, pour la possession
des ravins de Bout, de Vaux et d'Autrèche.
Dans la nuit du 13 au 14, le 1e bataillon, complètement cerné et séparé
du régiment, réussit, par des feux habilement conduits, à rejeter
l'ennemi sur les baïonnettes du 3e bataillon qui jette à terre une
grande partie des assaillants.
Le 20, au petit jour, les Allemands surprennent les unités en pleine
relève : un instant débordé, le régiment réussit à reprendre pied sur le
plateau de Sainte-Léocade où il s'établit solidement suivant les ordres
reçus.
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