Pont de Veyle
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LAURENT Marie Joseph


Ses origines


Joseph LAURENT est né le 12/03/1886 à Curtafond au hameau de Planchemel.
Son père François avait 36 ans et était cultivateur.
Sa mère Prudence née PERRET avait 28 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Joseph LAURENT mesurait 1.63 m; il avait les cheveux brun et les yeux gris.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre



Recensement Curtafond 1896 - Cormassine -


Hameau de Cormassine


Au moment du conseil de révision il exerçait le métier de garçon meunier à Viriat.
Il est incorporé au 60e régiment d'infanterie le 7/10/1907.
Il est libéré le 25/09/1909.

Il s'installe à Pont de Veyle le 20/10/1909.



Recensement Pont de Veyle 1911 - Petit Faubourg -
 

La guerre

Joseph LAURENT est mobilisé le 3/08/1914 au 23e RI.
Il passe au 35e RI le 2/11/1915.
Il est tué devant Vaux (Meuse) le 28/04/1916.
IL a reçu la médaille militaire le 15/06/1920 : "Brave soldat; tombé mortellement atteint à son poste de combat près de Vaux au cours d'un violent bombardement le 28/04/1916."

35e régiment d'infanterie

Dont détails :

Quelques marches à travers les pays toulois et un mois de travaux en arrière de la pointe de St-Mihiel constitueront une diversion nécessaire avant le nouvel effort que la Patrie demandait au 35° pour achever sa tâche devant Verdun. Après avoir sauvé la ville, il fallait la garder.
Réorganisé par un chef nouveau, figure d'austère et héroïque soldat, le colonel Roland, le régiment arrive le 14 Avril aux casernes Bevaux.
Du 26 Avril au 19 Mai sur le saillant d'Hardaumont et les abords de l'Etang de Vaux préparations folles d'artillerie, souffrances causées par les difficultés du ravitaillement, par la pluie incessante, par la boue, par le souci constant de repousser une attaque éventuelle n'ébranlent nullement l' énergie de ces hommes.
Pour récompenser le régiment de sa vaillance, on l' envoyait aussitôt après son départ de Verdun, dans les Vosges se reposer d'abord au murmure des cascades et sous les grands sapins : Bruyères, Le Tholy, la Bresse, Cornimont, connurent tour à tour la gaîté du 35e qui ne le cédait en rien aux chasseurs qu'ils recevaient d'ordinaire.