THEVENARD
Jean Maxime
Ses origines
Jean Maxime THEVENARD est né le 28/08/1891 à Saint Didier d'Aussiat au Piollys.
Son père Jean Marie avait 33 ans et était cultivateur.
Sa mère Marie Antoinette née PRIOLET avait 23 ans.
Hameau de Piollys
Signalement
Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment
du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Maxime THEVENARD mesurait 1.67 m; il avait les cheveux noir et les yeux
châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et
compter.
Sa vie avant la guerre
Recensement Pont de Veyle 1906 - Les Gabonnières -
- Marie Victorine Eugénie née le 23/05/1895.
- Marie Eléonore née le 25/11/1905.
Au moment du conseil de révision Jean Maxime exerçait le métier de boulanger à
Pont de Veyle.
Il est incorporé le 8/10/1912 à la 7e section des commis et ouvriers.
Il est nommé caporal le 15/11/1913.
La guerre
Jean Maxime THEVENARD passe au 27e bataillon de chasseurs le 12/05/1916.
Il est évacué pour blessure le 5/11/1916 (blessure par éclat d'obus à la
cuisse droite) à Saint Pierre Vaast.
Saint Pierre Vaast
Le bois de St Pierre Vaast est sur la commune de Rancourt, quelques kms
au nord de Bouchavesnes.
De nombreux bataillons de chasseurs participèrent à de violents combats
aux lisières de ce bois en octobre et novembre 1916.
Il est à l'hôpital d'évacuation du 5 au 8/11/1916
Il est à l'hôpital d'Amiens du 8/11 au 15/11/1916 et à l'hôpital mixte
de Menton du 20/03/1917 au 28/03/1917.
Il passe au dépôt divisionnaire du 27e bataillon de chasseurs le
16/05/1917.
Il est tué le 5/06/1917 à Craonne.
Il est cité à l'ordre de la brigade le 28/06/1917 : "Excellent
caporal très courageux et très dévoué; mortellement blessé face à
l'ennemi en faisant bravement son devoir".
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La bataille du Chemin des Dames, seconde bataille de l'Aisne
pendant la Première Guerre mondiale ou « offensive Nivelle |
La
Chanson de Craonne
est connue pour avoir été entonnée par les soldats qui se sont mutinés
(dans une cinquantaine de régiments de l'armée française) après
l'offensive très meurtrière et militairement désastreuse du général
Nivelle au Chemin des Dames.
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