Pont de Veyle
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NALLARD Antonin


Ses origines


Antonin NALLARD est né le 10/04/1891 à Pont de Veyle au bourg.
Son père Benoit Philippe Joseph avait 26 ans et était charpentier.
Sa mère Claudine née GREFFET avait 25 ans.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Antonin NALLARD mesurait 1.67 m; il avait les cheveux châtain et les yeux châtain verdâtre.
Au niveau instruction générale il est classé 3 : sait lire écrire et compter.
 

Sa vie avant la guerre
 


Recensement Pont de Veyle 1906 - En ville -

 - Blanche (fiche Geneanet )


Recensement Pont de Veyle 1906 - En ville - (Jean Marie NALLARD était son oncle).

Au moment du conseil de révision Antonin NALLARD exerçait le métier de charpentier à Pont de Veyle.
Il a obtenu le brevet spécial d'aptitude militaire le 25/07/1912.
Il est incorporé au 23e RI le 8/10/1912.
Il est nommé caporal le 15/11/1913.
 

La guerre


Antonin NALLARD est nommé sergent le 21/08/1914.
Il est blessé à Mandray le 1/09/1914.

Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154). Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.


Il est réformé temporairement par la commission spéciale de Besançon le 31/07/1915 pour bronchite chronique.
Il décède à Pont de Veyle le 4/02/1916.

Historique du 23e RI