Pont de Veyle
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MEGRET Jean Louis


Ses origines


Jean Louis MEGRET est né le 24/12/1892 à Pont de Veyle au lieu dit "Derrière la ville".
Son père Charles avait 28 ans et était domestique.
Sa mère Marie Antoinette née VERLEGER avait 23 ans et était matelassière.
Michel et Jean Louis MEGRET étaient frères.
 

Signalement

Le service des armées ne prenait pas de photos des militaires au moment du service militaire mais notait une description de chaque homme.
Jean Louis MEGRET mesurait 1.64 m; il avait les cheveux et les yeux châtain.
Au niveau instruction générale il est classé 2 : sait lire et écrire.
 

Sa vie avant la guerre
 



Recensement Pont de Veyle 1911 - Lieu dit Derrière la Ville -

 - Antoinette Fanny née le 14/03/1894; mariée à Pont de Veyle le 5/04/1913 avec Antoine GONOD; décédée à Macon le 1/12/1965.
 - Marguerite née le 7/03/1897; mariée à Pont de Veyle le 27/04/1920 avec Marie Henri Alphonse TABLET.
 - Alice née le 21/10/1900; mariée à Pont de Veyle le 25/11/1920 avec Charles Claude CURTY; décédée à Viriat le 19/01/1981.
 - Germaine née le 29/05/1902; mariée à Pont de Veyle le 8/04/1921 avec Hippolyte CORDIER; décédée à La Chapelle de Guinchay le 4/02/1988.
 - André né le 7/11/1904; marié à Homécourt (Meurthe et Moselle) le 5/01/1931 avec Madeleine HEINRICH; décédé à Jujurieux le 19/02/1961.

Au moment du conseil de révision Jean Louis MEGRET exerçait le métier de cultivateur à Pont de Veyle.
Il est incorporé au 23e RI le 10/10/1913.
 

La guerre

jean Louis MEGRET disparait le 5/09/1914 au col de Mandray (Vosges).
Son décès sera fixé à cette date par le tribunal civil de Bourg le 11/08/1920.
Il a été inhumé à la tuilerie à Entre deux Eaux puis transféré au cimetière militaire de Saulcy sur Meurthe près de Saint Dié.

Extrait historique du 23e RI :
Le dimanche 30 août, à 4 heures du matin, le 23e quitte Gérardmer pour prendre part à la bataille dite de Saint-Dié ; dans le courant de la journée, il est durement engagé dans la région à l'est de Sailly-sur-Meurthe et ne peut atteindre, malgré ses efforts, les objectifs qui lui étaient assignés (cote 467 - hauteur de la Planchette-Entre-deux-Eaux - cote 154).
Il reprend l'attaque le lendemain, 31, à travers un terrain jonché de cadavres ; mais les positions ennemies sont fortement tenues et organisées ; le tir d'artillerie de tous calibres écrase les bataillons montant à l'attaque; le Régiment doit refluer. Il attaque encore le lendemain, 1er septembre, sur la Planchette, le surlendemain, 2 septembre, sur Mandray. Mais les forces physiques et morales de la troupe sont épuisées ; depuis 48 Heures, les ravitaillements n'ont pu arriver aux combattants ; il n'y a, derrière le Régiment entièrement déployé et soumis à un bombardement continu, ni renforts ni soutiens. Toutes ces attaques échouent.
En présence de cette situation, le 23e reçoit l'ordre d'organiser plus au sud la forte crête de Mandray et, en particulier, le col du même non. Cette organisation est activement poussée du 2 au 4 septembre.
Le 5, les Allemands, qui veulent atteindre Fraize, prononcent une vigoureuse attaque sur les positions tenues par le Régiment ; à droite, le 3e bataillon perd Haute-Mandray ; à gauche, le 1er bataillon maintient difficilement ses positions aux lisières nord de la forêt de Mandray ; au centre, le 2e bataillon est attaqué au col même ; après une violente préparation d'artillerie, l'ennemi parvient presque à la crête ; il en est rejeté par une vigoureuse contre-attaque à la baïonnette de la 7e compagnie (capitaine Bos) qui le ramène jusqu'au pied des pentes.
Mais, dans la soirée, l'ennerni a reçu de nouveaux renforts et le Régiment épuisé doit, pendant la nuit, se reporter sur des positions plus en arrière, aux abords même de la rivière (ligne Mangoutte, Clefcy, Arnould). I1 s'y organise le 6 septembre (le commandant Sohier prend à cette date le commandement du Régiment).